ISSN 2739-9230
Coming Paris Events in November & December 2024:
Body Concert
Boram Kim, Ambiguous Dance Company
Théâtre du Rond Point
20 - 23 novembre 2024
Salle Renaud-Barrault du mercredi au vendredi, 21h - samedi, 20h Durée 1h
Les artistes coréens occupent de plus en plus le devant de la scène, confirmant la vitalité créative du pays. C’est le cas notamment d’Ambiguous Dance Company qui présente Body Concert dans le monde entier, avec un succès jamais démenti. Entre farce et clins d’œil, cette chorégraphie jubilatoire propose d’abolir les frontières entre les genres. Empruntant aussi bien au ballet classique, au hip-hop, à la danse contemporaine qu’aux raves techno, Body Concert invite à une relecture de l’histoire chorégraphique sans se prendre au sérieux. Avec un vrai sens du rythme et une énergie folle, la compagnie embarque tous les publics, petits et grands, dans ce show à couper le souffle !
After Show
Collectif L'Avantage du doute
22 novembre - 21 décembre 2024
Salle Jean Tardieu du mardi au vendredi, 19h30 - samedi, 18h30 - dimanche, 15h30 Relâche : les lundis et les dimanches 1er et 8 décembre Durée 1h30
Pourquoi sommes-nous incapables de regarder la mort en face et vivre en paix avec nos défunts ? Pourquoi, dans nos sociétés occidentales, prêtons-nous si peu d’attention au trépas, lui préférant sans vergogne la jouissance éternelle ? Le Collectif L’Avantage du doute, qui ne perd jamais une occasion d’interroger nos failles, se saisit de ces questions existentielles et nous invite à accueillir la finitude avec sagesse et même avec joie. Et comme à tout sujet grave, humour est bon, ces artistes tout feu tout flammes empruntent sans retenue les voies fertiles de la dérision : bouffonneries, tubes improbables, carnaval et valse de fantômes… Dans After Show, la frontière entre les vivants et les morts disparaît et la Grande Faucheuse se fait amie !
For Gods Only
Olivier Dubois, Marie-Agnès Gillot
28 novembre - 7 décembre 2024
Salle Renaud-Barrault du mercredi au vendredi, 20h30 - samedi, 19h30 - dimanche, 15h Relâche : les 2 et 3 décembre
Le chorégraphe Olivier Dubois répond une nouvelle fois à l’appel du Sacre. Après l’opus conçu pour Germaine Acogny en 2014, il poursuit, avec For Gods Only, sa collection de Sacre(s) du printemps qu’il confie cette fois-ci à la danseuse étoile Marie-Agnès Gillot, pour qui il confesse une admiration sans bornes. Et c’est précisément la figure de la légende qu’il questionne ici. Devenir une icône, n’est-ce pas se faire déposséder de sa destinée ? Devenir le musée de soi-même ? Étoile éternelle, Marie-Agnès Gillot devient samouraï sous le regard d’Olivier Dubois. Comme chez Nijinski, elle incarne l’Élue et offre sa vie en sacrifice aux yeux du monde. Précise, habitée, céleste, elle exécute une danse inouïe et nous illumine de son immense talent.
Paris - Past Events from 2024 to 2021:
François Chaignaud
Petites joueuses
4 - 16 novembre 2024
Musée du Louvre
Pour la troisième année consécutive, le Festival d’Automne poursuit son partenariat avec le Musée du Louvre, développant ensemble une collection de performances contemporaines inédites dédiées au musée et à ses œuvres. À l’occasion de l’exposition « Figures du fou. Du Moyen âge aux romantiques », qui explore la valeur subversive de l’insensé dans la société médiévale, le danseur et chorégraphe François Chaignaud présente Petites joueuses, une pièce en forme de parcours immersif et continu dans le Louvre médiéval ou des créatures mutantes et résonnantes investissent ses fortifications, et forment un troublant carnaval. Petit joueur, petite joueuse : ce terme péjoratif, synonyme de lâcheté, de manque d’ambition, le chorégraphe François Chaignaud se l’est approprié afin d’en subvertir les significations. Affirmer par la singularité, l’insolence ou la légèreté des corps, une autre manière d’investir l’espace, tout en brouillant le champ sémantique de la grandeur attaché au lieu consacré de l’art. Des petites joueuses performant dans le Grand Louvre, inventant leurs propres règles, déjouant les codes, introduisant du trouble, du jeu, de l’équivoque – faisant dégonfler les effets d’autorité de cette immense machine d’exposition. En prenant le Louvre par son revers, cette communauté de performeurs et de performeuses révèle les couches archéologiques de sa partie médiévale ; un par une, chaque visiteur découvre ses fondations, accédant à un organisme vivant, exhalant, bruissant, peuplé de figures graves ou cocasses. Petites joueuses agit comme un contrepoint aux « Figures du fou. Du Moyen âge aux romantiques », une nef chantante, affirmant la centralité de la marge.
Chaillot invite #2 La Maison des Pratiques Artistiques Amateurs
Performance
12 novembre 2024
La Maison des Pratiques Artistiques Amateurs investit Chaillot pour une soirée créative et festive, illustrant la richesse et la diversité des pratiques chorégraphiques amateurs. Au programme : capoeira Angola, voguing, danse contemporaine, folklore colombien, hip-hop et fusion bellydance, le tout orchestré par Julien Adjovi, alias Wrestler. La Maison des Pratiques Artistiques Amateurs est un établissement culturel de la Ville de Paris qui a pour mission d’encourager, de développer et de valoriser les pratiques artistiques amateures.
BLANCA LI
Didon et Énée
la Villette
Espace Chapiteaux du 17 au 31 octobre, 2024
Dindon et Enee - Blanca.Li
De l’histoire tragique de Didon et Énée et du chef-d’œuvre qu’elle a inspiré au compositeur Henry Purcell, Blanca Li tire une interprétation chorégraphique et plastique d’une fascinante liberté. Une fable à la fois intemporelle et contemporaine, portée par dix danseurs, où le clair-obscur renforce le climat de magie et d’intimité.
L’amour entre Didon, reine de Carthage, et Énée, futur fondateur de Rome, reste l’un des passages les plus émouvants de L'Énéide de Virgile. Dans le livret qu’il en tira pour le fameux opéra d’Henry Purcell (1689), Nahum Tate prit pourtant soin de gommer les principales péripéties pour laisser la musique déployer sa pleine puissance évocatrice. Un parti pris libérateur pour la chorégraphe Blanca Li, qui s’est à son tour attachée à souligner par la danse les non-dits de la musique et du texte, en faisant résolument primer le symbolisme sur le réalisme. Sur la version enregistrée par Les Arts Florissants, elle livre de cet opéra, l’une des plus hautes expressions du tragique de la passion amoureuse, une interprétation chorégraphique et plastique d’une fascinante beauté, qui en souligne la force intemporelle. De l’amour malheureux entre Didon et Énée, du suicide de Didon, alimenté par la renommée (la « fama »), qui communique immédiatement au peuple et aux dieux la nouvelle de leurs amours impossibles – comme aujourd’hui les réseaux sociaux propagent aveuglément la moindre rumeur –, Blanca Li crée une fable visuelle d’une palpitante fantaisie.
Avec:Alizée Duvernois, Gaël Rougegrez, Julien Marie-Anne, Meggie Isabet, Victor Virnot, Coline Fayolle, Maeva Lassere, Martina Consoli, Gaëtan Vermeulen, Quentin Picot
Ligia Lewis
Still Not Still
CENTRE POMPIDOU
23 - 26 oct. 2024
Avec Still Not Still, la jeune chorégraphe Ligia Lewis, originaire de République dominicaine, développe une chorégraphie pour sept interprètes en réaction à la marginalisation historique des personnes noires et non-occidentales.
Ligia Lewis utilise l’obscurité comme un lieu d’imagerie critique et d’imagination. À l’aide de la forme médiévale de la complainte (une lamentation musicale répétitive) et en alliant le registre comique à la tragédie, Ligia Lewis convoque une langue théâtrale singulière et poétique. Faite d’humour noir et de références surréalistes, elle s’oppose à toute illusion de progrès historique. Ligia Lewis imagine alors un monde suspendu dans le temps, un monde à l’arrêt. Peut-on reléguer au passé une histoire pleine de lacunes et de trous – et en particulier pour celles et ceux qui en sont hors-champ ? L'histoire, ou plutôt une certaine version de celle-ci, peut-elle être anéantie, exposée tel un cadavre et dépouillée de toute rationalité ? L’Histoire telle que nous la connaissons est défaillante et insuffisante, façonnée par ses vainqueurs. Que pourrait-on voir apparaître de ces cendres ? Le spectacle Still Not Still est le fruit de ces questionnements.
DEEPDAWN / SOROUR DARABI
Mille et Une Nuits
Pavillon Villette du 16 au 19 octobre, 2024
Le chorégraphe iranien Sorour Darabi, résidant en France depuis 2013, dévoile son premier opéra, spectacle déambulatoire qui donne la place aux voix que les anciens mythes ont marginalisées. Une pièce créée par et pour des corps engagés.
À l’origine des Mille et Une nuits, il y a le constat que dresse Sorour Darabi du caractère conservateur de l’opéra, où n’existent ni les corps issus de la diversité, ni l’expression de la sexualité hors-normes. Mais il y a aussi l’évidence que l’opéra, forme d’art total, est celle indiquée pour prolonger son travail, qui embrasse la danse, le théâtre, les arts visuels, le chant et la poésie. De cette réflexion naît un projet qui travaille une esthétique de la voix transgenre. Pour la plupart des personnes trans, les traitements hormonaux entraînent une mue de la voix, qui affecte le placement du son dans les cordes vocales. C’est cette fragilité et cette texture émotive que les Mille et Une Nuits portent, aux antipodes de la perfection technique normative. Un opéra du XXIe siècle, émancipateur, porte-parole d’esthétiques et de pensées différentes, pour construire un autre rapport au monde. Spectacle debout
POUFS AUX SENTIMENTS
Clédat & Petitpierre
Le CARREAU du TEMPLE
Mercredi 16 octobre à 19h30 et jeudi 17 octobre 2024 à 14h30
Une rêverie absurde et poétique autour de l’amour dont les réminiscences nous proviennent d’un monde lointain, témoin d’un goût certain pour la théâtralité et l’artifice !
Deux chorégraphes-plasticiens imaginent un ballet burlesque, baroque, végétal et capillaire qui s’amuse des codes de la séduction. Où l’art baroque décoiffe en douceur, par parodies de ballet et autres folies bien tempérées, sur les sentes de la Carte du Tendre.
Chez Yvan Clédat et Coco Petitpierre, les arts plastiques, le corps et le mouvement peuvent se fondre en un seul élan créateur. Dans Poufs aux sentiments, deux énormes perruques-sculptures en blanc de céruse, suivis par deux buis, s’observent et se séduisent dans un jardin à la française qui cultive d’espiègles petits mystères. Sous influence du XVIIe siècle et de la romanesque Carte du Tendre, le quatuor, réjouissant, s’amuse de l’image utopique du sentiment amoureux. Raphaëlle Delaunay et Sylvain Prunenec, aux compositions capillaires monumentales et outrageusement poudrées, se charment l’un l’autre par leurs mimiques et gestuelles et suivent la voix douce et chantante d’un invisible maître de ballet qui les guide dans leurs parodies des pas de danse académiques. Échappant à notre regard, sous les formes les plus farfelues, les buis se fondent dans la perspective baroque, se cachant tels des paparazzis. L’idée de cette parodie ludique est venue à Clédat & Petitpierre à partir de recherches sur un petit frère oublié de la danse baroque, à savoir le ballet burlesque, créé à l’époque en réaction à la préciosité de la danse de cour. Une invitation à s’amuser avec l’histoire française, à tout âge et en toute saison.
GRANDE MESS / LE SACRE DU SUCRE
Clémence Baubant / Lēnablou
Jeudi 10 et vendredi 11 octobre 2024 à 19h30
« Grande Mess » et « Le Sacre du sucre » célèbrent une même envie de beauté, de profondeur et de jubilation, pour deux chorégraphes femmes qui questionnent le geste, reliant présent, histoire et mythologie !
Du carnaval de Guadeloupe au geste libre d’une chorégraphe caribéenne de la première heure, deux femmes questionnent le geste qui relie le présent, l’histoire et la mythologie. Deux souffles, deux générations et une même envie de beauté, de profondeur, de jubilation.
Dans l’univers antillais, Grand Mess ne désigne pas un culte chrétien. Clémence Baubant nous amène vers la face cachée du déboulé, le carnaval de la Guadeloupe, à partir de rencontres avec les participant·es de cette marche dansée et codifiée. Dans un univers sonore renouvelé, trois femmes revisitent le rapport intime du corps à la marche et aux rythmes, où surgissent des reflets acoustiques de la procession. Sur le plateau, le geste dansé en trio relie les temps immémoriaux à la culture pop et aux figures mythologiques ou historiques, telles Ladjablès ou la Mûlatresse Solitude, immortalisée par André Schwarz-Bart. La seconde proposition de la soirée, Le Sacre du sucre, semble d’abord évoquer les plantations et donc l’esclavage. Sauf que Lēnablou cultive un dialogue entre corps dansant et corps sonore – elle partage le plateau avec deux musiciens – qui ne vient « revendiquer ou dénoncer quoi que ce soit ». Ayant fait carrière aux États-Unis et en Amérique latine en retraçant l’intelligence corporelle de la danse Gwoka, Lēnablou - figure incontournable de la danse contemporaine en Guadeloupe trop rarement invitée sur les plateaux européens - tire de la tradition une danse pure et dégagée, libérant la vérité universelle d’une femme qui n’a plus rien à prouver.
Rachid Ouramdane / Ballet du Grand Théâtre de Genève
Outsider
Grande Halle du 21 au 24 juin, 2024
Création 2024
Avec vingt-et-un danseurs et danseuses du Ballet du Grand Théâtre de Genève et quatre sportifs de l’extrême, Rachid Ouramdane propose une pièce travaillée par l’image de la nuée. Une horizontalité du mouvement associée à la musique hypnotique de Julius Eastman.
Depuis plusieurs années, Rachid Ouramdane oriente son écriture pour des foules en mouvement, au fil de pièces qui questionnent la communauté et la place que chacun y cherche. Après avoir mobilisé le Ballet de l’Opéra de Lyon (Tout autour, 2014) et le Ballet de Lorraine (Murmuration, 2017), le chorégraphe embarque vingt-et-un interprètes du Ballet du Grand Théâtre de Genève, mais aussi quatre sportifs de l’extrême pour une création où les disciplines se croisent. Outsider travaille l’image de la nuée et ce moment précis où l’horizontalité du mouvement est en péril. La pièce questionne le point limite que peut dépasser un danseur ou un sportif. Une chorégraphie au risque de la chute et de la ligne brisée, en dialogue avec la musique répétitive de Julius Eastman, figure trop méconnue du bouillonnement new-yorkais des années 70 et du minimalisme. Elle est une pulsation lancinante qui guide les déplacements groupés des interprètes. Comme une nuée aux prises avec le jeu de lignes créé par les volumes du décor et la scénographie lumineuse.
« Broken Brain »
Trois spectacles chorégraphiques distincts
Organisés par MulVaBé Danse et Cyberdanse Paris
Gymnase Vaugirard-Littré 87 rue de Vaugirard 75006 Paris
Dimanche 23 juin 2024
• Spectacle 1 à 13h00 : Danse classique (Classe débutants 1) et Flamenco • Spectacle 2 à 14h30 : Danse classique (Classe intermédiaires) et Ateliers • Spectacle 3 à 16h00 : Danse classique (Classe débutants 2) et French cancan
Entrée gratuite – Réservation conseillée
Informations et réservations :
tél. : 06 41 48 99 02 benedicteohara@gmail.com
Génération A #3
théâtre paris-villette
5 jours pour découvrir la nouvelle génération de la danse contemporaine en Afrique
10 - 14 juin 2024
Programme
lun 10 juin à 20h VAGABONDUS • Idio Chichava (Mozambique) L'APRES-MIDI D'UN FAUNE • Mcintosh Jerahuni (Zimbabwe)
mar 11 juin à 20h Voix d’Elle • Lou Véronique La première danse politique • Josué Mugisha + d'infos
mer 12 juin à 20h Dag Papa • Alioune Diagne Un voyage autour de mon nombril • Julie Iarisoa + d'infos
jeu 13 juin à 20h XARITO - AMITIE • Gaël Kafuma NDécky & El Hadji Malick NDiaye (Sénégal) ECHOGR'ART-PHIE • Agathe Djokam Tamo (Cameroun) + d'infos
ven 14 juin à 20h Mangeuses d’âmes • Salamata Kobré Zouglou • Hippolyte Bohouo + d'infos
Génération A • Jour #1
Vagabundus / Échogr’Art-Phie
Idio Chichava / Agathe Djokam Tamo
lun 10 juin 2024 danse
À l’invitation du Théâtre Paris-Villette, Fatima Ndoye et Alioune Diagne ont imaginé Génération A. La troisième édition de ce temps fort d’une semaine promet chaque jour la découverte de jeunes artistes issu·es de différents pays d’Afrique et représentatif·ves d’une nouvelle génération : résolument contemporaine, créative, insoumise et toujours engagée ! Vagabundus Idio Chichava Vagabundus est une pièce chorale dans laquelle treize corps et voix prennent possession de l’espace, comme pour en élargir les frontières. Ici le ciel et la terre se confondent, le sol devient océan, les corps chantent et crient pour que les cœurs restent vivants. Un voyage, immense, cyclique et intemporel… Mozambique durée : 1h10 Échogr’Art-Phie Agathe Djokam Tamo Entre détournement d’objets, biorythmique corporelle, gestes intimes et physiques, Echogr’Art-Phie aborde la féminité du quotidien et questionne autrement l’amour véritable par le biais du phénomène menstruel. Agathe Djokam Tamo défend une danse indéniablement puissante et précise, très directe, très droite : une déflagration. Cameroun durée : 40 min
Angelin Preljocaj
Requiem(s)
Grande Halle du 23 mai - 06 juin , 2024
Angelin Preljocaj travaille pour cette nouvelle création grand format autour de la forme du requiem. Il cite bien sûr les plus connus : Verdi, Mozart, Ligeti, Fauré mais le chorégraphe apporte toujours à ses spectacles ce pas de côté contemporain qui caractérise son travail.
TENDRE CARCASSE
Arthur Perole
Mercredi 29 et jeudi 30 mai 2024 à 19h30
Quelle place occupe notre corps dans la construction de notre identité ? Comment le regard de l’autre modifie la vision de notre corps ?
Le chorégraphe Arthur Perole réunit quatre jeunes vingtenaires en un chœur où mots, gestes et mouvements sont intimement liés puis déliés. À l’emprise du regard des autres sur nos corps, Tendre Carcasse répond par la nécessité du collectif et la tendresse du lâcher prise.
Quelle place occupe notre corps dans la construction de notre identité ? Comment le regard de l’autre modifie la vision de notre corps ? À partir de ces questions, Arthur Perole a recueilli la parole des quatre interprètes de Tendre Carcasse, des récits aux frontières de l’autobiographie et de la fiction qui sont la colonne vertébrale de la pièce, portés par des voix omniprésentes. Avec douceur mais sans faillir, elles confient leurs souvenirs de puberté ou des complexes dont ils et elles ont eu alors à souffrir, leurs réflexions sur l’envie de plaire ou la nécessité de répondre aux injonctions et assignations. Organisé·e·s en un chœur solidaire, les interprètes suivent deux lignes qui vont bientôt se croiser : celle de ces voix partagées entre adresse au public, conversations et pensées énoncées, et celle des gestes qui les traduisent, les accompagnent puis s’en détachent en une transe joyeuse et exaltée. Après l’avoir accompagnée dans sa longue apnée, la musique prend le pouvoir sur la parole, comme une libération, une fête pulsée et dansée où se défaire de nos fardeaux et assumer nos ambivalences. En chemin, la mise en commun de ces histoires aura fabriqué une vision plus douce de nos propres corps et dessiné le portrait d’une jeunesse bienveillante, où l’amour est un engagement naturel et collectif.
COMMITMENT PHOBE
IRA BRAND
Théâtre de la Bastille
Dans le cadre du Paris Globe Festival
Performance Ira Brand et Tiana Hemlock-Yensen
Mercredi 29 mai et Jeudi 30 mai 2024
Réhabiliter le doute, voilà le projet de la performeuse britannique Ira Brand qui partage la scène avec Tiana Hemlock-Yensen en un duo faisant de l’équilibre instable tout un art. Dans un monde sans cesse changeant, que croire et comment choisir ? Pourquoi faudrait-il toujours prendre position et parti, avoir une opinion politique, trancher, être sûr de ce que l’on pense et de ce que l’on veut ? Commitment Phobe est une exploration en actes de cet espace indéfini entre le oui et le non. Cette zone trouble et floue. Une démonstration qui se traduit concrètement par un plateau-chantier où s’expérimentent les réactions en chaîne d’une machinerie à base de poulies et matériaux récupérés élaborée en direct tandis qu’une voix off nous guide sur les sentiers inconfortables du doute. L’issue de la mécanique est imprévisible malgré l’ultra-précision de la construction. Et dans cette incertitude-même se niche le réel et le plaisir d’un art définitivement vivant.
Fresh from The Place
Grande Halle du ven. 3 et sam. 4 mai, 2024
La réjouissante vitalité de la jeune scène chorégraphique anglaise, condensée en une sélection de cinq pièces proposées par le centre londonien The Place. Une créativité débridée, aux sons du funk, de la soul et du jazz.
The Place est l’une des structures les plus dynamiques et innovantes consacrées à la danse en Europe. À l’invitation de La Villette, elle investit la salle Boris Vian pour une soirée présentée par Jean-Daniel Broussé, le circassien frenchy qui monte outre-Manche. Au programme : de l’humour (anglais, forcément) et cinq courtes pièces pour mettre en valeur le talent, la créativité et la diversité de la danse britannique. Et découvrir une génération qui puise dans des styles très différents, du hip-hop à la danse contemporaine en passant par le kathak. La chorégraphe Kesha Raithatha s’empare de cette danse du nord de l’Inde pour forger un vocabulaire neuf, dont elle donnera un aperçu lors d’un solo. Fresh from The Place a également choisi de mettre en avant la compagnie SAY, qui injecte l’énergie des concerts dans son travail chorégraphique, ou encore Jamaal Burkmar, qui orchestre un big bang entre musiques et mouvements pour imaginer la formation de l’univers. Une ambition et une joie sans limite, à l’image d’une soirée immanquable. The place to be !
Näss (Les Gens)
Chorégraphie Fouad Boussouf
Théâtre La Scala
Du 23 au 28 avril 2024
La puissance musicale et chorégraphique de « Näss » transporte interprètes et spectateurs des vibrations du Maroc aux palpitations actuelles des danses urbaines
Le directeur du Centre chorégraphique national du Havre se souvient de l’aura exceptionnelle du groupe musical Nass el Ghiwane, dans le Maroc des années 1970. Puisant aux sons traditionnels, ce groupe résonnait aussi avec la contestation populaire. N’y a-t-il pas une analogie avec le rôle occupé par le hip-hop des origines ? Sur scène, sept danseurs masculins le disputent dans la maîtrise impressionnante d’une palette de techniques très diversifiée, chacun engagé dans sa singularité. Le chorégraphe a inspiré, et orchestré, une composition de groupe qui tient toujours en haleine. Ses combinaisons inépuisables ne veulent rien perdre d’une culture du pays d’origine (où Fouad Boussouf a voulu transporter la troupe pour une part du travail), tout en la vivifiant au bain des danses urbaines. Quelque chose d’un rite, d’une transe, imprègne ce tumulte sacré.
6.58: MANIFESTO
Andrea Peña / Premières dates en France !
Le CARREAU du Temple
Mercredi 24 et jeudi 25 avril 2024 à 19h30
Un triptyque chorégraphique puissant où esthétique plastique, musique électronique et partition dansée s'entremêlent !
L’influence croissante de la technologie sur nos personnalités est au cœur de la recherche d’Andrea Peña qui crée des œuvres transdisciplinaires entre chorégraphie, installation et arts visuels. Avec 6.58: Manifesto, elle livre un triple tour de piste à la fois puissant et accessible à tous·tes. Quid de nos relations envers nous-mêmes et les autres quand l’artificialité prend insidieusement possession des esprits et des corps post-industriels ? Quand nous disons « je », savons-nous vraiment de qui nous parlons ? Nos désirs sont-ils encore authentiques ? Dans le manifeste dansé d’Andrea Peña, six robots humains très lookés vont s’émanciper de leur mécanique corporelle pour s’emparer d’une piste de rave, de valse et de séduction. Mais ils sont soumis aux impitoyables commandos d’une voix synthétique qui impose sa cadence en crescendo. Seul le chant d’une soprano les délivrera de leurs rituels obsédants et transformera la vulnérabilité en vertu. Entre obsession et séduction, 6.58: Manifesto s’intéresse aux constructions d’identité dans la société contemporaine, où l’on renie son véritable moi au profit de représentations formatées. Forte d’un parcours en design industriel, l’artiste colombienne Andrea Peña, qui a fondé sa compagnie à Montréal, interroge nos relations complexes avec le jeu du paraître au quotidien, dans un monde de plus en plus dominé par la technologie. Dans cette création, elle met en danse son propre manifeste pour la vérité de l’être.
L-E-V | Sharon Eyal & Gai Behar
Into the Hairy
Grande Halle du 12 au 14 avril, 2024
La chorégraphe israélienne Sharon Eyal poursuit son exploration des sentiments avec une nouvelle création pour sept interprètes, au son de l’electronica du jeune musicien anglais Koreless.
Avec Into the Hairy, Sharon Eyal poursuit un parcours entamé au début des années 90, sous les auspices de la Batsheva Dance Company, où elle fut interprète, directrice artistique associée et chorégraphe résidente. Soit dix-huit années d’une collaboration fructueuse, mais non exclusive, puisque marquée dès 2005 par un travail au long cours avec Gai Behar, complice et coauteur de dizaines de pièces depuis. Trois des plus récentes, OCD Love, Love Chapter 2 et The Brutal Journey of the Heart, exploraient la nature du sentiment amoureux, déployant un vocabulaire à la fois imprégné de la culture du clubbing et d’une technique classique assumée. Into the Hairy prolonge ce mouvement, en invitant le musicien Koreless, l’une des plus belles promesses de la scène électronique britannique. Sa musique affûtée, à la fois heurtée, concassée et fluide, entre en dialogue avec les mouvements des sept interprètes de la compagnie L-E-V, qui tire son nom du mot hébreu désignant le cœur, mais aussi la psyché. Un entre-deux où se déploient les pièces du tandem Eyal/Behar, entre émotion, sensualité et contrôle.
CHTHULUCÈNE
MARCEL GBEFFA ET CLÉMENT DUTHOIT
Lavoir Moderne Parisien
SAMEDI 30 MARS - 15H
Le spectacle Les rapports scientifiques sonnent aujourd’hui l’alarme : de nombreuses actions de l’Homme mettent en danger la vie sur la planète Terre. Aux défis écologiques s’ajoutent des tensions politiques, fragilisant la vie dans certaines zones géographiques. Les deux artistes viennent de deux univers très différents, et pourtant, dans Chthulucène, le nord, le sud, la musique et la danse se côtoient, se cherchent et se bousculent dans l’objectif de tendre vers l’harmonie. Les notes électriques de Clément Duthoit au saxophone et la danse aérienne de Marcel Gbeffa nous emportent dans un monde sans frontière et aux détails anachroniques, traversant les territoires au fil des mélodies et rythmes venus de multiples horizons. Le musicien et le danseur déroulent un parcours de quatre tableaux : Constat, Acceptation, Reconstruction, Apaisement. Dans Chthulucène, Marcel Gbeffa et Clément Duthoit font appel, lors de chaque représentation, à une dizaine de dan-seurs en formation. Après un atelier de transmission, les danseurs sont invités à parti-ciper au premier au dernier tableaux du spectacle, pour ainsi construire un écho entre la performance, le territoire visité et ses habitants. Le mythe du Chthulucène Le Chthulucène est un mythe formulé par la biologiste et philosophe des sciences Donna Haraway. Il répond à l’ère de l’Anthropocène par des récits mineurs et entremêlés émanant d’autres formes de vie. Son but est de réécrire l’histoire de l’évolution, dans une perspective de fabrication commune de la vie par toutes les communautés. Ainsi, le Chthulucène de Haraway invite à rencontrer d’autres formes de vie : animaux non-humains, végétaux, champignons et bactéries. Ces espèces sont « camarades » de l’humain, elles partagent avec lui des histoires de cohabitation et de sociabilité. Le Chthulucène remet en cause la classification du vivant et le caractère exceptionnel de l’humain.
Benjamin Millepied & Nico Muhly / L.A. Dance Project
la Villette Avec la Philharmonie de Paris
du 29 au 31 mars 2024
|Création 2024 Retrouvailles au sommet entre le chorégraphe Benjamin Millepied et le compositeur Nico Muhly. Complices de longue date, les deux artistes travaillent à une création inédite.
C’est une association au long cours, dont on sait déjà qu’elle marquera l’histoire des arts de ce début de siècle, entre deux créateurs liés par l’amitié et une même vision, ouverte et transversale. Depuis vingt ans, le New-Yorkais Nico Muhly déploie ses talents de compositeur et arrangeur dans le vaste champ des musiques post-minimalistes, avec des opéras, des ballets, des pièces pour orchestre, ensemble de chambre ou choeur. Il est également familier des collaborations avec la frange la plus ambitieuse de la scène pop (Sufjan Stevens, Björk, Anohni). Après un parcours étincelant de danseur au sein du New York City Ballet, Benjamin Millepied fonde L.A. Dance Project en 2011, compagnie avec laquelle il a depuis créé un grand nombre de pièces, saluées dans le monde entier. Le chorégraphe y tisse un dialogue entre le classicisme du ballet et les audaces de la danse contemporaine. Depuis leur rencontre en 2006, les deux artistes ont souvent travaillé ensemble, notamment pour les ballets Triade (2008) et Clear, Loud, Bright, Forward (2015) à l’Opéra national de Paris. Très attendue, leur nouvelle création est l’un des événements de la saison.
Arno Schuitemaker
30 appearances out of darkness
CENTQUATRE-PARIS,
mercredi 27 et jeudi 28 mars, 21h
dans le cadre du Festival Séquence Danse Paris
Dans une performance immersive, le chorégraphe néerlandais Arno Schuitemaker plonge huit interprètes dans l’obscurité. Danse, lumière et son orchestrent les apparitions et disparitions des corps.
Embrasser l’obscurité pour déjouer l’inquiétude et la menace qu’elle induit souvent, c’est ce à quoi invite 30 appearances out of darkness. D’un espace noir, émergent des images, des corps et des mouvements à peine éclairés, dont la lecture est d’autant plus enivrante qu’elle est perturbée. Imaginée comme un monde avec sa propre gravité, la scène absorbe chacun et chacune et se transforme progressivement en un lieu de protection, d’espoir et de conquête. Le dispositif lumineux et sonore imaginé pour la pièce invite à ressentir autant qu’à voir la présence des interprètes, dont les corps nus sont parfois saisis comme des silhouettes argentées ou des pures incarnations d’énergie. Avec cette expérience presque hallucinatoire, Arno Schuitemaker poursuit un travail basé sur une approche immersive de la danse, qui invite à exercer différemment son regard. À l’image d’If You Could See Me Now, présentée dans le cadre du Festival Séquence Danse Paris 2023, la pièce est pensée comme un crescendo culminant en une explosion d’énergie.
Golden Stage 2024
Événement hip-hop incontournable de La Villette, Golden Stage propose une sélection de trois équipes chorégraphiques internationales. Une soirée en prise avec les courants qui traversent la scène actuelle, animée par Rodrigue Lino, champion de France et vice-champion du monde de breakdance.
Grande Halle du 21 au 23 mars, 2024
LA STRUKTURE • Buck the World (extrait) Les danseurs Cyborg et Wolf sont des précurseurs du krump en France. Après avoir chorégraphié de nombreux clips, ils sont – en 2019 – les danseurs principaux des Indes galantes à l’Opéra national de Paris. Aujourd’hui, le duo s’empare du vocabulaire krump pour forger sa propre écriture. Avec le danseur Arrow, ils proposent un extrait de Buck the World, intense première pièce où les mouvements sont poussés à leur paroxysme.
KARIM KHOUADER • Sales Mômes Création 2024 Issu de la culture hip-hop new style, Karim Khouader a parcouru les grandes compétitions de danse et affiné un style marqué par le cinéma et les clips. Pensé pour sept interprètes, ce spectacle conçu comme un clip américain est porté par une bande-son et un jeu de lumières ultra-dynamiques.
THE RUGGEDS • Decypher Chapter 8 (extrait) Amis d’enfance, breakers d’exception rompus aux battles depuis 2005, les Néerlandais de The Ruggeds sont salués dans le monde entier pour leur dextérité. À quelques mois des Jeux olympiques, où des membres du collectif sont en lice pour la médaille d’or de breaking, The Ruggeds est déjà à Paris pour Golden Stage. Avec un chapitre de Decypher, création où se croisent danse, acrobatie, musique et théâtre. À couper le souffle.
Ensemble chorégraphique du Conservatoire de Danse de Paris
3 pièces : Lucinda Childs / Tamir Golan / Hofesh Shechter
12th - 13th, March 2024 complet
dans le cadre du Festival Séquence Danse Paris hors les murs - à l’Espace 1789, Saint-Ouen
Douze jeunes interprètes de l’Ensemble chorégraphique du Conservatoir National Supérieur de Musique et de Danse de Paris se glissent dans les pas de grands noms de la danse contemporaine, entre répertoire et création. Au programme : • Lucinda Childs - Concerto (1993) • Tamir Golan - Cellophane (création 2024) • Hofesh Shechter - tHE bAD (2021)
Lucinda Childs Figure centrale de la danse post-moderne, Lucinda Childs fait partie de cette génération de chorégraphes ayant révolutionné la danse par une déconstruction minutieuse de ses codes spectaculaires dont la danse contemporaine a hérité. Elle commence sa carrière au début des années 1960 au sein du Judson Dance Theatre, puis forme sa propre compagnie en 1973. En 1976, elle prend part au mythique Einstein on the Beach, opéra de Philip Glass et Bob Wilson. Lucinda Childs a chorégraphié plus de 30 oeuvres pour de grandes compagnies de ballet et mis en scène et chorégraphié plusieurs opéras : Akhnaten (Philip Glass), Orfeo ed Euridice (Gluck), Zaïde (Mozart), Le Rossignol et OEdipus Rex (Stravinsky), Farnace (Vivaldi), Dr. Atomic (John Adams), Alessandro (Haendel), Atys (Lully), Scylla et Glaucus (Jean-Marie Leclair). En 1979, elle chorégraphie Dance, une de ses pièces les plus connues, sur une musique de Philip Glass et un film de Sol LeWitt. En 2016, l’exposition Nothing Personal présente ses partitions chorégraphiques à la galerie Thaddeus Ropac en collaboration avec le Centre National de la Danse à qui elle a fait don de ses archives. Elle est commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres. En 2017, elle reçoit le Lion d’Or de la Biennale de Venise et le prix Samuel H. Scripps American Dance Festival pour l’ensemble de son oeuvre. Elle reçoit le prix DANCE Magazine en décembre 2022.
Tamir Golan Tamir Golan est diplômé de la Alon High School for the Arts, en Israël. En 2021, il participe à «1|2|3», programme pour les chorégraphes émergents au Centre Suzanne Dellal. Il y crée un solo, un duo, un trio. Puis, il remporte le prix Outstanding Creator pour sa création Oxytocin. Entre 2019 et 2022, il danse avec le Avshalom Pollak Dance Theatz. Il participe à plusieurs festivals européens comme le Holland dance festival à Den Hagg et le MILANoLTRE à Milan. Tamir Golan a également été en résidence au Quartier Am Hafen de Cologne, en coopération avec le Suzanne Dellal Center.
Hofesh Shechter Né à Jérusalem, Hofesh Shechter est un danseur et chorégraphe israélien. Formé à la danse folklorique, puis à l’Académie Rubin de danse et de musique de Jérusalem, il débute sa carrière de danseur au sein de la Batsheva Dance Company, avant de travailler avec les chorégraphes Wim Vandekeybus, Paul Selwyn-Norton, Tero Saarinen et Inbal Pinto. Il s’installe à Londres en 2002, où il réalise sa première pièce, Fragments (2003). Nommé artiste résident en 2004 au Centre The Place à Londres, il crée Cult (2004), Uprising (2006), In your rooms (2007, Critic Dance Award). En 2008 il fonde la Hofesh Shechter Company, installée en résidence au Brighton Dome. Il est lui-même nommé artiste associé au Sadler's Wells de Londres, ainsi que directeur invité du Festival de Brighton. Depuis, Hofesh Shechter continue d’enrichir le répertoire de sa compagnie de nouvelles créations qu’il présente dans des tournées internationales : The Choreographer’s Cut (2009), The Art of Not Looking Back (2009), Political Mother (2010), Survivor (2012), Sun (2013), Barbarians (2015), Orphée et Eurydice de C.W. Gluck (2015), Grand Finale (2017), Clowns et Show (2018). Il chorégraphie également pour d’autres compagnies de danse internationales, parmi lesquelles le Royal Ballet, le Nederlands Dans Theater 1, le Alvin Ailey Dance Theatre, le Cedar Lake Contemporary Ballet, le Ballet de Bern et l’Ensemble Batsheva. Enfin, il s’associe à des projets pour le théâtre, la télévision ou l’opéra, créant, entre autres, Two Boys, avec le compositeur Nico Mulhy (2013) ou présentant sa version d’Un violon sur le toit (2015).
Marco da Silva Ferreira
C A R C A Ç A
14th - 16th, March 2024
Portés par une énergie phénoménale et une musique à haute densité percussive jouée sur scène, les dix interprètes du magistral ballet C A R C A Ç A associent gestuelle de club et mouvements hérités de danses folkloriques.
C’est un tourbillon qu’orchestre Marco da Silva Ferreira, où gestes, musique, lumières et costumes produisent de la dopamine à forte dose. Le chorégraphe portugais déploie un vocabulaire inventif où les jeux de jambes du voguing et de la house coexistent avec des mouvements issus des danses folkloriques. Les dix interprètes entrent et sortent du plateau, variant les combinaisons chorégraphiques et changeant de costume à vue. Déroulée en puissantes vagues guidées par un percussionniste et un musicien électronique, la danse est ici pensée comme un outil de recherche sur la communauté, la mémoire et la cristallisation culturelle. Pris dans un flux physique et intuitif, les interprètes forment un collectif en recherche d’une identité. C A R C A Ç A donne une place à leurs histoires individuelles au sein d’une communauté neuve et inclusive. C’est la quatrième pièce de Marco da Silva Ferreira que programme le CENTQUATRE-PARIS, après Fantasie Minor présenté au festival Séquence Danse Paris en 2023, Corpos de Baile en 2022 et Brother en 2017.
Mazelfreten
Memento
Grande Halle du 14 au 16 mars, 2024
Portée par la vision généreuse des chorégraphes Brandon Masele et Laura Defretin, Memento orchestre les noces du hip-hop et de l’électro. Six danseuses et danseurs incarnent ce manifeste humaniste et positif.
Avant leur rencontre, Brandon « Miel » Masele et Laura « Nala » Defretin ont écumé les scènes du monde entier. Lui comme danseur électro, elle comme danseuse hip-hop. Le duo a puisé dans ces cultures et ces histoires différentes pour créer un langage commun, aujourd’hui au cœur de Memento. Leur quatrième pièce s’inscrit dans le prolongement du travail mené avec leur compagnie Mazelfreten, accompagnée à ses débuts par l’incubateur Initiatives d'Artistes en Danses Urbaines de La Villette. Cette création naît du mélange des gestuelles, mais aussi de la réaffirmation du rôle central que la danse et le partage tiennent dans leur vie. Avec deux danseurs électro et deux danseuses hip-hop, les chorégraphes y suivent dix « règles de vie » qui oscillent entre paroles de sagesse et traits d’humeur. Volumes du mapping vidéo, lumières tout en contrastes et musique originale – entre électronique et acoustique – forment l’écrin de ce manifeste intime et ouvert au monde.
Création 2023 Chorégraphes Laura « Nala » Defretin, Brandon « Miel » Masele Interprètes Laura Nala, Miel, Filipe, Myax, Motoko, Joyce Création lumière Judith Leray Création musicale Nikit, KCIV
Naïf Production
Gravitropie (une somme de désordres possibles)
Pièce chorégraphique pour cinq interprètes-acrobates, Gravitropie (une somme de désordres possibles) met la résistance et la solidarité au défi de la rotation du sol. L’injonction au mouvement contraint à faire corps.
Dans une pénombre qui se dissipe peu à peu, cinq corps se déplacent d’abord ensemble et au plus près du sol. Bientôt, le plateau se met à tourner comme un large disque vinyle et les oblige à toutes les agilités. Par un jeu d’éclairage simple mais ingénieux, la scène apparaît tantôt comme un espace infini à arpenter sans relâche, tantôt comme une spirale où les obstacles reviennent sitôt franchis. En imposant un mouvement collectif, Gravitropie (Une somme de désordres possibles) joue sur la nécessaire solidarité du groupe pour tenir en un point précis, tenir une verticale, tenir sans succomber à l’adversité, à l’usure, à la déformation du temps et des choses. Après Des Gens qui dansent (Petite histoire des quantités négligeables) présenté au CENTQUATRE-PARIS en 2019, le trio Naïf Production poursuit son travail autour des motifs du déséquilibre, de la résistance et de l’effort.
Olga Pericet
La Leona
chaillot théâtre national da la danse
Salle Firmin Gémier 02 - feb 03 , 2024
La Leona Olga Pericet Photo: Paco Villalta
« La Leona » (La Lionne), c’est à la fois la femelle animale et une guitare-prototype d’Antonio De Torres, père fondateur de la guitare classique moderne et dieu du flamenco. Olga Pericet fait dialoguer ces deux lionnes dans un spectacle de flamenco intime et sauvage, accompagnée de cinq musiciens.
Elle est féline et fragile. Féminine et masculine. Nourrie de la tradition et prête à toutes les audaces. Depuis plusieurs années, Olga Pericet illumine de son talent les scènes du monde entier. À sa parfaite maîtrise technique elle ajoute une présence incandescente et un geste inventif, en harmonie avec les thèmes qu’elle aborde. Dans ce spectacle, créé en 2022 à la Biennale de Séville, elle sonde la poésie et les mystères d’Antonio de Torres. Ce célèbre musicien et luthier sévillan fut en 1852 l’inventeur de la guitare espagnole moderne. À l’image de cet instrument, surnommé la lionne («la leona»), le corps de la danseuse devient le support d’un vibrant voyage au cœur de la création. Se débarrassant progressivement de tous les artifices, la jeune femme se met à nu. Son interprétation ardente, soutenue par un quintet de musiciens et chanteur à l’unisson, revient à la source pure du flamenco. Le nom du fameux prototype qui donne son titre à la pièce semble fait sur mesure pour elle.
LES SOULIERS ROUGES
Salle Pleyel
vendredi 09 à dimanche 11 février 2024
Après sa création aux FOLIES BERGÈRE en 2020, le spectacle de Marc Lavoine et Fabrice Aboulker « Les Souliers Rouges » inspiré du conte de Hans Andersen sera de retour le 9, 10 & 11 Février 2024 à Paris – Salle Pleyel et en tournée dans toute la France Mise en scène de Jérémie Lippmann Chorégraphie de Tamara Fernando L’histoire L’histoire débute comme un conte de fées, celui d’Andersen, Les Souliers Rouges. Des chaussons magiques et maudits qui permettent à Isabelle de devenir une étoile si elle renonce à l’amour. Une féerie musicale pour toute la famille.
David Coria
Los Bailes Robados
Salle Firmin Gémier 30 - 31 janvier, 2024
Los Bailes Roblados David Coria Photo:Ana Palma
Pour cette nouvelle pièce, David Coria s’entoure d’un casting d’excellence : David et Alfredo Lagos au chant et guitare, Isidora O’Ryan au chant et violoncelle. Quant aux danseurs, ce sont Aitana Rousseau (qui alterne avec Paula Comitre), Florencia Oz, Rafael Ramírez, Marta Gálvez et lui-même qui portent ce spectacle sur l’exutoire social de la danse et du chant, tant de fois réprimés, censurés et pourtant toujours présents. Danser pour exorciser les souffrances. Pour dénoncer l’asservissement et crier la liberté. Danser pour exister. C’est ce qui firent à Strasbourg et ailleurs, à plusieurs reprises dans histoire, des femmes et des hommes saisis par une frénétique dansomanie collective. Lors de ces épisodes demeurés inexpliqués, leurs désarticulations incontrôlées exprimaient haut et fort ce que leurs mots d’opprimés ne pouvaient pas dire, estime David Coria. À leur exemple, le chorégraphe andalou invite la fine fleur de la scène flamenca - Aitana Rousseau, Florencia Oz, Marta Gálvez et Rafael Ramírez - à une danse libératrice et rebelle. Sa création chorale porte avec fougue une revendication politique et sociale pour tous ceux - la sorcière, le fou, le différent – qui, aujourd’hui encore, sont tenus dans les marges. Les interprètes, soutenus par le talent de musiciens hors pair, passent de l’hystérie à l’harmonie, du mouvement à l’immobilité. Et invitent chacun à « faire un pas de deux avec la vie ».
HIDDEN PARADISE
ALIX DUFRESNE & MARC BÉLAND
THÉÂTRE SILVIA MONFORT
DATE(S) : du 17 janvier 2024 au 28 janvier 2024 HORAIRE(S) : du mardi au vendredi à 19h30 le samedi à 20h le dimanche à 16h
Sur Radio-Canada Première, le 9 février 2015, la journaliste Marie-France Bazzo s’entretient avec le philosophe Alain Deneault sur l’évasion fiscale. Indignés par ce qu’ils entendent, Alix Dufresne et Marc Béland se révoltent dans une chorégraphie virulente et ludique, réinterprétant à leur façon ce pamphlet radiophonique. Une danse-gymnastique haletante, absurde, farfelue, accompagne le documentaire sonore afin de faire ressentir aux spectateurs au plus profond de leur chair les conséquences directes d’un système qui nous affecte tous. Porté par la virtuosité des créateurs, l’exercice se double d’une puissante réflexion sur la déresponsabilisation des gouvernements. Répété à toute vitesse, étiré, tronqué ou distorsionné, le verbatim devenu spectacle expose la grande arnaque que constitue l’escroquerie légalisée des paradis fiscaux. Clowns lucides, Alix Dufresne et Marc Béland traduisent parfaitement la rage et l’impuissance des citoyens. Eden pour quelques uns, enfer pour tous les autres.
Héla Fattoumi / Éric Lamoureux
TOUT-MOUN
Salle Firmin Gémier 10 - 12 janvier, 2024
TOUT-MOUN Hela Fattoumi - Eric Lamoureux Photo: Laurent Philippe
Avec dix danseurs et un saxophoniste sur scène, les chorégraphes Héla Fattoumi et Éric Lamoureux imaginent une scénographie vidéo surprenante dans laquelle les interprètes disparaissent et réapparaissent dans un virevoltant ballet. TOUT-MOUN, qui signifie en créole « chacun et tout le monde », a pour point de départ les écrits d’Édouard Glissant autour de la « créolisation : totalité réalisée du monde-terre ».
ART MOVE CONCEPT SORIA REM & MEHDI OUACHEK
Aljism
La Maison des Arts de Créteil
PETITE SALLE TOUT PUBLIC : Durée 1H15 ma 16, me 17 janv à 20h je 18 janv à 19h30
FAMILLE : me 17 à 14h30 SCOLAIRE : je 18 à 14h30
Soria Rem et Mehdi Ouachek, les deux directeurs artistiques de la compagnie ont su au fil des années imposer une danse qui leur est propre, se renouvelant constamment, surprenant par leur ingéniosité à mettre en scène le mouvement. Pluridisciplinaire, la compagnie est aujourd’hui à l’image du couple de chorégraphes avec une écriture unique et un savoir faire innovant. Aljism, « les corps » en arabe, est une satire faisant état des différences et des barrières existantes au sein même du monde artistique. Tout au long de leurs carrières, danseurs et chorégraphes ont été confrontés à diverses expériences artistiques. Les différences de représentations et de conceptions existantes entre les disciplines ont souvent fait l’objet, entre artistes, d’admiration ou de déni, ce qui fut le théâtre de situations parfois tendues, souvent burlesques et poétiques. Pour autant, les plafonds de verres hiérarchisant de manière grotesque les individus dans le monde artistique sont encore présents, et souvent soumis à nombre de clichés, de préjugés ou de certitudes. À travers une satire chorégraphique, Soria Rem & Mehdi Ouachek mettent en exergue ces divergences par le biais de la danse, poétisant ainsi le ridicule dans une performance du mouvement. Art Move Concept
KADER ATTOU
LE MURMURE DES SONGES
MERCREDI 13 DÉCEMBRE À 20H
SCOLAIRES LES 12, 14, 18, 21, 22 DÉCEMBRE À 10H & 14H30 LE 19 DÉCEMBRE À 14H30
Kader Attou ouvre pour la première fois son répertoire au monde de l’enfance avec Le Murmure des songes. Il poursuit une démarche de métissage et combine les écritures chorégraphiques pour redonner vie à des souvenirs, des odeurs, des objets enfouis dans nos mémoires émotionnelles. Pensé pour cinq danseurs de la compagnie Accrorap, qu'il a créée en 1989, le spectacle s’appuie sur la création vidéo du réalisateur Claudio Cavallari, célébré pour ses fresques vivantes. Il sollicite également la création musicale de Régis Baillet, qui officiait déjà à celle de The Roots, Un break à Mozart, Danser Casa, Allegria ou encore Les Autres. Enfin, il fait appel aux illustrations de Jessie Désolée et de son imaginaire peuplé de monstres, de plantes et d’animaux fantastiques.
"L'ENTRE DEUX"
Merlin Nyakam CIE LA CALEBASSE
La Maison des Arts de Créteil — PETITE SALLE
Danse, Création, TOUT PUBLIC : Durée 1H du 17 - 18 novembre 2023
création à la MAC
Le baobab représente le lien entre le ciel et la terre, entre le visible et l’invisible. Il symbolise la vie, la mort, ce qui dure et ce qui passe. De l’arbre au tambour, du rythme à l’unisson, du deuil à la consolation. Le Nkùl, est un grand tambour sculpté dans un tronc d’arbre. Il communique avec l’au-delà et accompagne les cérémonies de passage du défunt dans de nombreuses ethnies du Cameroun. Soutenue par un rythme irrésistible, très populaire au Cameroun, cette célébration de deuil donne pourtant lieu à de nombreuses fantaisies burlesques. On plaisante sur la vie du défunt et on rit beaucoup. C’est avec cette désinvolture qu’on accepte la mort comme un passage, une métamorphose. C’est le chemin de la consolation : accepter d’abandonner une forme pour nous tourner vers notre devenir. Héritier d’une spiritualité africaine, Merlin Nyakam propose un théâtre global dansé, chanté et joué par sept danseurs et trois musiciens (percussions et n’goni).
Représentation d’extraits choisis du répertoire classique de l’opéra de Pékin
CENTRE CULTUREL DE CHINE
Lundi 27 novembre 2023 à 19h15 Centre culturel de Chine à Paris 1, boulevard de la Tour-Maubourg 75007 Paris
Ce spectacle, préparé avec soin par des acteurs professionnels de l'Académie nationale du théâtre de Chine, présente une sélection d'extraits de trois pièces traditionnelles de l'opéra de Pékin. En une heure, plongez dans l'opéra de Pékin et découvrez la beauté unique des classiques de cet art. Programme 19h15 Visite en avant-première de l’exposition Art scénographique de splendeur théâtrale 20h00-21h00 Spectacle : représentation exceptionnelle d’extraits choisis de l’opéra de Pékin par les artistes interprètes de l’Académie nationale du théâtre de Chine 1. « Fuite nocturne de Lin Chong » Lin Chong/Wang Hao Pièce traditionnelle mettant en scène un héros guerrier, inspirée de « Au bord de l'eau », décrivant les expériences de Lin Chong en fuite vers le mont Liang après avoir été persécuté par Gao Qiu. 2. « Concubine impériale ivre » Concubine/Na Xinyu Un morceau emblématique de l'opéra de Pékin décrivant l'attente anxieuse de la concubine impériale Yang face à la non-arrivée de l'Empereur Tang Minghuang, exprimant un mélange de honte et de colère. 3. « Ramasser le bracelet de jade » Sun Yujiao/Zhang Yanhong ; Fu Peng/Zhang Wei ; Liu Meipo/Jiao Jingge Une pièce traditionnelle de comédie populaire décrivant la rencontre fortuite de la jeune fille Sun Yujiao avec Fu Peng. Les deux tombent amoureux, et Fu Peng laisse délibérément tomber un bracelet en jade devant sa porte, qu'elle ramasse pour exprimer son acceptation des sentiments de Fu Peng. Les souhaits des deux amoureux sont découverts par l'entremetteuse Liu, qui s'emploie à les aider à concrétiser leur
ADSURBE
Oups Dance Company
Danse, Création, TOUT PUBLIC : Durée 50' du 28 - 29 novembre 2023
ADSURBE c’est l’histoire de vie de deux personnages qui vont s’émanciper de leurs croyances, repousser leurs barrières mentales et physiques pour flirter avec la sensation de liberté et de hors limite. C’est une création inspirée de multiples témoignages de vie de personnes ayant vaincu la maladie et de patients handicapés, amputés et grands brûlés du centre de réadaptation de Coubert. C’est enfin et surtout un hymne à la vie, une invitation à vivre sans se prendre trop au sérieux, sans se mettre trop de limites, car on ne sait jamais de quoi demain sera fait ! Les deux danseuses et chorégraphes s’attaquent à l’Absurde avec un grand A, celui qui « naît de la confrontation entre le questionnement humain et le silence déraisonnable du monde », selon les mots d’Albert Camus. Une affaire de taille puisque de la perte de sens naît la révolte et que dans la révolte naît la liberté, la seule la vraie, celle de l’être humain enfin livré à lui-même dans un monde où le sol des convictions s’est dérobé. Toutes les expériences, toutes les angoisses, toutes les légèretés, toutes les tentatives, tous les dépassements deviennent alors possibles. Entre existentialisme, exploits physiques et comédie burlesque, elles s’emparent sans ambage du terrain de jeu ainsi ouvert et se livrent à l’ivresse et au plaisir de la danse pour elle-même. Direction artistique / Chorégraphie / Mise en scène / Interprètes: Emilie Joneau & Clémence Juglet Composition: Leon Afterbeat Lumières: Fabrice Sarcy Scénographie: Caroline De Pommereau Costumes: Clarisse Brillouët
Trajal Harrell
The Romeo
La Villette - Grande Halle
Danse, Création, Festival d'Automne à Paris du 7 au 9 décembre 2023
Trajal Harrell - The Romeo Photo: Orpheas Emirzas
|Création 2023 - Festival d'Avignon, Cour d'honneur La résilience collective par la danse, c’est le beau programme de Trajal Harrell dans The Romeo. Inspiré par le personnage shakespearien, usant de son vocabulaire hybride, le chorégraphe donne corps à une utopie. Une création présentée dans la Cour d’honneur pour la 77e édition du Festival d’Avignon.
Et si le Roméo était une danse ? Elle emprunte son nom au jeune amant imaginé par Shakespeare, qui croyait pouvoir vaincre la mort. Comme lui, cette danse serait connue dans le monde entier, bien que personne ne sache quand et où elle a été créée. Ses origines sont rurales et pastorales et elle se pratique à plusieurs. C’est la danse de celles et ceux qui, malmenés pas la vie, ont décidé de tout envoyer valser. Née du tumulte et de la tragédie, elle est le témoignage de leur résilience collective. C’est cette étincelle de résistance, transmise de génération en génération, qui enflamme la nouvelle création de Trajal Harrell. Avec son vocabulaire inspiré du voguing, le chorégraphe new-yorkais imagine cette danse qui anime des personnes de tous horizons quand elles laissent leurs tragédies derrière elles. Avec Chaillot - Théâtre national de la Danse
VIVARTA
Danse Kathak
Musée du Quai Branly Jacques Chirac Théâtre Claude Lévi-Strauss
Danse, Le samedi 09 décembre 2023 de 15:00 à 16:00 Le samedi 09 décembre 2023 de 18:30 à 19:30 Le dimanche 10 décembre 2023 de 17:00 à 18:00
À l’occasion de l’exposition Bollywood Superstars. Histoire d’un cinéma indien, le musée vous invite à découvrir la danse kathak du Gujarat.
Kumudini Lakhia, fondatrice du Kadamb Centre for Dance d’Ahmedabad, est une des premières danseuses de kathak à pousser les formes de son art au-delà des limites habituelles. En s’appuyant sur les qualités rythmiques et percussives du kathak, elle choisit de mener un chemin de création en émancipant la danse des thèmes mythologiques traditionnels. Le spectacle Vivarta, qui réunit sur scène dix danseuses et danseurs, est un hommage à cette danse classique du nord de l’Inde. À travers une dizaine de chorégraphies sublimées par des costumes éblouissants, la compagnie Kadamb propose un voyage virtuose et réjouissant.
Kadamb Centre for Dance - Ahmedabad
Danseurs; Mukesh Gangani, Abhishek Khichi
Danseuses: Aarna Chaitanya Desai, Natasha, Parekh, Mansi Modi Modi, Mitali Dhruva, Parita Kalpesh Patel, Vaishnavi Apurva Vakil, Rupanshi Kashyap Thakrar, Nirzari Vyas
Trajal Harrell with Schauspielhaus Zürich Dance Ensemble
« Tambourines »
Centre Pompidou salle, level -1
Danse, du 23 au 25 novembre 2023
Tambourines de Trajal Harrell Photo: Orpheas Emirzas
After Antigone Sr. / Twenty Looks or Paris is Burning at The Judson Church (L) and The Ghost of Montpellier Meets the Samurai, manifestos of hybridity as a choreographic process presented in 2013 and 2015 at the Centre Pompidou with the Autumn Festival, Trajal Harrell explores the power of dance in order to rewrite literature in Tambourines.
The New York choreographer’s latest work is based on The Scarlet Letter: A Romance by Nathaniel Hawthorne, which was published in 1850 but set in the mid-17th century in Massachusetts. A North American classic, the novel is about the misfortunes of Hester Prynne, who was forced to have the letter “A” embroidered on her clothes because she had a child with a man to whom she was not married. The story illustrates every aspect of the patriarchal rule over women: control of the freedom of the body through guilt and punishment by public humiliation. By celebrating movement and pride in the body, Trajal Harrell and the dancers of Schauspielhaus Zürich Dance Ensemble offer redemption to the character of Hester Prynne by giving a different ending to her story.
With the the Festival d'automne à Paris - Portrait - Trajal Harrell Direction, choreography, set, costumes, soundtrack: Trajal Harrell Performers: New Kyd, Trajal Harrell, Perle Palombe, Songhay Toldon, Ondrej Vidlar Communicators-Assistants: Frances Chiaverini, Vânia Doutel Vaz, Stephen Thompson Lighting: Sylvain Rausa Dramaturgy: Katinka Deecke
Laura Bachman
Ne me touchez pas
la Villette Grande Halle
Danse, Musique, Tout public, Création du 16 au 18 novembre 2023
Ne me touchez pas - Laura Bachman - Photo: Christophe Manquillet
En explorant les différents enjeux du toucher, la chorégraphe Laura Bachman dessine une histoire des corps. Elle danse Ne me touchez pas avec Marion Barbeau, en complicité avec les musiciens Vincent Peirani et Michele Rabbia.
Avant la pandémie, la rencontre des peaux et des corps allait de soi. Mais avec la prescription des contacts rapprochés, le toucher a pris une autre dimension. Ce constat nourrit la pièce de la chorégraphe Laura Bachman (repérée comme interprète d’Anne Teresa De Keersmaeker ou Benjamin Millepied), une exploration du toucher sous toutes ses formes : outil de découverte, de réconfort, de plaisir, de violence, de solidarité ou d’analyse. En duo avec Marion Barbeau (première danseuse du ballet de l’Opéra de Paris et interprète du film En corps de Cédric Klapisch), elle rend visible le toucher, son absence comme l’énergie qu’il crée entre deux corps. Elle évoque aussi sa place dans nos cultures et nos sociétés, au fil d’une conversation en mouvement, à laquelle se joignent l’accordéoniste Vincent Peirani et le percussionniste Michele Rabbia. Une invitation à voyager dans un monde où les corps conversent, s’approchent, se cherchent, se méprennent ou s’entendent.
Compagnie DCA / Philippe Decouflé Stéréo
la Villette Espace Chapiteaux
Danse, Musique, Tout public du 4 au 22 octobre 2023
Création 2022 L’énergie du rock en Stéréo, injectée par Philippe Decouflé dans une nouvelle création détonante. Guitare, basse, batterie : une décharge électrique qui traverse les corps de sept jeunes interprètes.
C’est une forme hybride entre concert et spectacle qu’a imaginée le chorégraphe Philippe Decouflé avec Stéréo. En fond de scène, un trio rock – guitare, basse et batterie – déroule une setlist de rêve, qui réunit les Beatles, T. Rex, les Beach Boys et une belle grappe de compositions originales. Devant lui, gagnés par cette énergie à jamais juvénile, les sept danseurs et danseuses déploient des trésors d’inventivité pour suivre le rythme, au fil d’une écriture qui s’inspire autant du punk que du cinéma et du cirque. Épaulé par une équipe en or (aux costumes notamment, avec une garde-robe spectaculaire) et fidèle à son style généreux et kaléidoscopique, Philippe Decouflé multiplie les trouvailles visuelles et ludiques. C’est tout un imaginaire collectif qui est ici revisité et revitalisé avec une fougue jubilatoire. Une parfaite traduction physique de la musique, avec le plaisir pour seul guide.
Paris - Past Events in 2023:
A BIG BIG ROOM FULL OF EVERYBODY'S HOPE / COCONUT EFFECT
Les Abbesses
FOCUS JEUNES CRÉATEURS #1 DANSE ÉLARGIE 07 - 08 sept. 2023
DEUX CHORÉGRAPHES DE L’ÉDITION 2022, REVIENNENT AVEC DES CRÉATIONS D’UNE GRANDE MAÎTRISE.
Comment apprendre à vivre avec ce qui nous hante? Amit Noy affronte les répercussions des drames de l’histoire et de la vie sur trois générations de sa famille. Dans une pièce construite en trois actes, introduite par les propos étonnamment subversifs de sa grand-mère, le chorégraphe réinterprète le ballet Agon de Georges Balanchine, tandis que sa jeune soeur chante le combat quotidien contre ses troubles obsessionnels dans une parodie musicale décapante. Dans Coconut Effect de Ioanna Paraskevopoulou, objets et gestes produisent des sons, comme pour illustrer acoustiquement des images d’archives cinématographiques. La chorégraphe grecque, également remarquée comme danseuse chez Christos Papadopoulos et Dimitris Papaioannou entre autres, adapte ici le trio d’origine en une pièce d’ensemble ingénieuse et pleine d’humour, interprétée par un groupe d’étudiants du Conservatoire.
CONTEMPORARY DANCE 2.0
FESTIVAL DE LA PLACE Place du Châtelet
Hofesh Shechter 09 - 10 sept. 2023
Artiste associé à la saison du Théâtre de la Ville, Hofesh Shechter engage sa compagnie dans l’espace public alors qu’en studio se prépare une transmission de cinq extraits de ces pièces pour les élèves des Conservatoires. Une pièce fulgurante, où les fameux millennials, nés au début du nouveau siècle, expriment leurs joies et leurs obsessions. En mettant en scène la danse des clubs sur des rythmes répétitifs et exaltants, Hofesh Shechter fait entrer une part de réel où la jeunesse danse pour s’élever au-dessus du quotidien, à la recherche d’une expression cérémoniale.Totalement libres, parfois un brin sauvages, ils offrent leurs vérités de corps et d’esprit à une explosion cinétique d’une grande sophistication.
CLAMEURS / RIVE
FOCUS JEUNES CHORÉGRAPHES #2 FOCUS JEUNES CHORÉGRAPHES DANSE ÉLARGIE 11 - 12 sept. 2023
ENTRE DEUX ANCIENS LAURÉATS, UN JEU DE MIROIRS AUTOUR DU RYTHME ET DU LIEN À LA COMMUNAUTÉ.
Pour Mithkal Alzghair, réfugié politique en France et poète sismographe du corps en transition, chaque mouvement vaut prise de position. Il se laisse ici traverser par les souvenirs, les espoirs et le désir de légèreté des migrants, face au pouvoir, aux lois et à la guerre. Et pose la question: dans quel état l’humain passe-t-il d’une condition de vie à l’autre, à ce point opposée? Clameurs - Mithkal Alzghair - Video Dalila Belaza part du pas de bourrée, avec le rythme comme fil rouge. C’est à partir de son travail précédent – Au Coeur, avec un ensemble traditionnel aveyronnais – qu’elle questionne ici altérités et états de transcendance, dans une intensité tellurique hors du temps, où dix interprètes rêvent de cérémonies libres et de fusions entre mondes antagonistes.
SPECTACLE / DANSE • NOMADICS
ESPACE CARDIN
LISBETH GRUWEZ & MAARTEN VAN CAUWENBERGHE 16 - 17 sept. 2023
AVEC DEUX VERSIONS DU SPECTACLE ET, POUR LES VOLONTAIRES, UNE MARCHE PARTICIPATIVE, NOMADICS ÉLARGIT LES ESPACES ET DONNE UNE VOIX À LA NATURE.
La nouvelle représentation de Voetvolk, Nomadics, est l'occasion pour sept danseurs d'explorer la façon dont ils peuvent donner à la nature la possibilité de s'exprimer. La nature constitue l'endroit par excellence pour se détendre, mais que lui offrons-nous en retour ? Les artistes dépeignent la manière dont la nature observe les humains, et subit leurs empreintes. Ils personnifient la façon dont la nature revendique sa place, et réplique à l'homme, et ce, sur la base d'une fantaisie inadéquate - parce qu'humaine - mais aussi contagieuse et sinistre. Nomadics propose aux danseurs de se muer en un paysage frénétique (éphémère). Les danseurs représentent le paysage et le chemin parcouru, tantôt des arbres, tantôt de l'herbe, mais aussi des rochers, voire des êtres humains. Cette transformation permanente est source de beauté, mais aussi de friction : il y a de la tension dans l'air. Toutefois, comme nous l'enseigne la physique, les frottements finissent par produire de la chaleur, entraîner un ralentissement ou un changement. Autre exemple : tout au long de leur combat, les danseurs de Nomadics recherchent la cohésion, tant avec la nature qu'entre eux. La musique est en symbiose étroite avec la danse, comme c'est toujours le cas dans les spectacles de Voetvolk. Lors de ses promenades, Maarten Van Cauwenberghe a enregistré des sons - des bruits de pas, le son de l'eau, du vent dans les arbres, des autoroutes, etc. - et a ainsi produit de la techno environnementale à partir de ces sons. Avant la représentation, les danseurs effectuent une randonnée de plusieurs kilomètres. À cet égard, le public est chaleureusement et librement invité à marcher avec eux. Les danseurs arrivent à un endroit déterminé et à une heure convenue, et embarquent les spectateurs pour un périple au cours duquel ils se concentrent sur l'observation, l'expérience et la connexion avec le paysage. Ainsi, le groupe part de l'agitation de la ville, se fraie ensuite littéralement un chemin hors du bruit et des stimuli urbains, afin de poursuivre la promenade en direction de la quiétude de la campagne et de la nature. Ensuite, ils rejoignent à nouveau l'agitation urbaine. Ce périple se termine sur la scène, où les chemins se séparent à nouveau. La représentation peut alors commencer. Toutefois, l'expérience ainsi vécue revient sous une forme intensifiée. Th. H.
Gisèle Vienne
L'Étang
Chaillot théâtre national de la danse
Danse, Tout public, Salle Firmin Gémier du 22 au 29 septembre 2023 à partir de 12€ durée : 1hr25
Partant d’une pièce tragique de Robert Walser sur un amour filial absolu, Gisèle Vienne, artiste associée, réunit Adèle Haenel et Julie Shanahan (interprète de Pina Bausch). La tension est palpable à tous les niveaux de ce spectacle qui joue avec les repères traditionnels du dialogue et de la relation inter personnages pour questionner les repères familiaux et sociaux.
L’Étang est un drame familial, texte privé offert par le jeune Robert Walser (1878-1956) à sa sœur, l’unique qu’il écrira jamais en suisse-allemand. C’est l’histoire d’un enfant qui, se sentant mal aimé par sa mère et au comble du désespoir, simule un suicide pour vérifier l’amour qu’elle lui porte. Qu’est-ce qui se joue ici entre les lignes et sur scène ? Quelles sont les différentes strates qui composent notre perception, notre compréhension et nos échanges ? Ces questionnements – depuis longtemps au cœur du travail de Gisèle Vienne – nourrissent un dispositif scénique où Adèle Haenel et Julie Shanahan incarnent respectivement un et deux personnages, tout en prêtant leurs voix aux autres, figurés par quinze poupées. Sur le plateau, coexistent plusieurs niveaux de perceptions de la réalité et de la temporalité. Violence de la lenteur, saturation des couleurs, déflagrations musicales et sonores, L’Étang est une expérience sensorielle, où voix, mots, pensées, intentions, personnages et comédiennes semblent batailler et jouer chacun une partition différente. Interrogeant ainsi les conventions du théâtre et de la famille. Vincent Théval
PORTRAIT
Mehdi Kerkouche
CCN Créteil et du Val-de-Marne 29 - 30 sept. 2023
Neuf danseurs à la personnalité foisonnante donnent vie à un portrait de famille touchant et vivifiant sous la houlette de Mehdi Kerkouche. Le chorégraphe choisit le sujet de l’héritage familial comme matière chorégraphique. C’est par les corps électrisés d’une tribu de danseurs venus d’horizons variés qu’il nous en livre sa version. Famille heureuse, embarrassante, toxique, absente… Comment s’en extraire ou au contraire s’y réfugier ? Comment affirmer son individualité au sein d’une famille que l’on n’a pas choisie ? Les liens évoluent, les personnalités détonnent au fil des séquences, de manière isolée, en duo ou dans des partitions d’ensemble et au rythme de la musique organique de Lucie Antunes. Ce portrait, aux allures d’exploration entre l’image du cadre et les liens qu’on nous impose, donne à voir une photo de famille contemporaine au travers d’une mosaïque de tempéraments et d’énergies. “ Dans mes deux précédents travaux, j’explorais le groupe sous différentes formes. D’abord dans DABKEH à travers le détournement de cette danse traditionnelle où à travers un spectre contemporain, les danseurs mettent en danger l’équilibre du collectif en perdant et recréant les connexions puis dans ET SI pour le Ballet national de l’Opéra de Paris où il est question de survie, la meute s’appuie, se soutient et s’accompagne dans un voyage épique. Dans PORTRAIT, je souhaite continuer mes recherches sur le collectif, d’abord en explorant les liens qu’on nous impose, que l’on se crée puis l’image du cadre. La filiation, ce que l’on ne choisit pas et qui doit malgré tout co-exister, co-habiter. Est-il si évident de se construire et de garder le lien avec ce qui nous est imposé ? Comment survit-on lorsque ce lien de filiation est coupé ? Peut-on survivre sans ces modèles avec lesquels nous nous sommes construits ? Comment exister dans un groupe, libérer son identité, sa personnalité précédemment enfouie, refoulée, désincarnée, pour se diriger vers une libation du mouvement et du corps emprisonné par un cadre trop défini ? « Portrait », Mehdi Kerkouche, CCN de Créteil et du Val-de-Marne. Photographie Julien Benhamou. Plongé dans un portrait de famille en noir et blanc, le spectateur observe d’abord le tableau et fantasme sur ce que nous imaginons tous à la première observation, le groupe semble si uni, si connecté, comment leurs vies ne pourraient pas être un long fleuve tranquille… Avant que le tableau ne s’anime et révèle la réalité de nos personnages, découvrir que derrière le cadre, tous vivent les mêmes aléas de la vie, les joies, les peines, pertes et les plaisirs. ”
Pina Bausch |Tanztheater Wuppertal
DA Boris Charmatz - "Café Müller"
Danse, Tout public, Théâtre de la Ville du 6 au 12 juillet 2023 Grande Halle à partir de 26€ durée : 50 min
Cafe Muller Photo: Bettina Stob
Présentation
Café Müller créé en 1978, est le chef-d’œuvre fondateur du Tanztheater de Pina Bausch, l’une des plus importantes figures artistiques du XXe siècle. La scène jonchée de chaises et de guéridons évoque une salle de café laissée à l’abandon. Une femme avance, yeux clos et bras tendus, se cogne et tombe. Un homme lui fraye un chemin en déblayant les chaises. Une autre femme traverse l’espace encombré puis disparaît. La Lamentation de Didon d’Henry Purcell s’élève. Ainsi débute Café Müller en une danse essentielle et sublime qui raconte le désir et la solitude. Les six interprètes se cherchent, s’attrapent tour à tour avec violence ou tendresse mais toujours en vain. Ponctuée de silences et du fracas des chaises entrechoquées, la musique porte la fluidité des corps à des sommets d’émotion. Avec le Théâtre de La Ville
L'Histoire de Manon
Kenneth MacMillan Palais Garnier - from 20 June to 15 July 2023
Inspired by Abbé Prévost’s mythical heroes, in L'histoire de Manon Kenneth MacMillan expresses his fascination for dramatic subjects and characters who have fallen from grace. Faithful to the plot of the celebrated 18th century novel, he reiterates the tragic story of this sensual yet ingenuous character, both victim of and responsible for her fate. In Regency Paris, bourgeois society revels in luxury and easy pleasures. Carried away on this hedonistic whirlwind, Manon cannot resist temptation, bringing the faithful Des Grieux down with her in her fall. The choreography is constructed on a mosaic of extracts from music by Massenet, providing all the theatricality, freshness and romanticism demanded by this great danced fresco. Crowded ballroom scenes give way to sublime pas de deux until the ballet’s tragic end.
Flamenco Festival 2023 at La Villette
Danse, Tout public, Saison 2023|24 du 21 au 25 juin 2023 Grande Halle à partir de 12€
Présentation Au solstice d’été, La Villette se met au rythme andalou. L’invitation est lancée à célébrer la culture flamenco, danser la rumba et suivre une masterclass. Des soirées d’exception conjuguent le duende dans toutes ses formes. 21 & 22 juin Rafaela Carrasco • Nocturna (durée estimée 1h15) |Première en France Accompagnée par le chant de Gema Caballero et neuf danseuses, Rafaela Carrasco raconte les nuits d’insomnie où nous dansons jusqu’à l’aube. 23 juin Rosario La Tremendita • Tremenda (durée estimée 45 min) Figure de rockeuse flamenca, Rosario Guerrero dite « La Tremendita » s’entoure du bassiste Juanfe Pérez, de David Sancho au clavier électrique et de Pablo Martin Jones à la batterie et ambiances sonores. Alfonso Losa • Espacio Creativo (durée estimée 1h15) Le danseur madrilène à la technique impeccable Alfonso Losa incarne la joie, la rage et le plaisir de partager la danse flamenca. 24 juin À partir de 16h et en accès libre sous le péristyle Rumbodrom : performance et flash mob avec le public • Ateliers Rumba • Masterclass Suivi d’une soirée dynasties gitanes Maria Terremoto (durée 40 min) Princesse du cante jondo, Maria Terremoto imprime la fraîcheur de sa jeunesse à la mémoire de ses ancêtres sans s’écarter de la ligne orthodoxe marquée par le feu. Tomás de Perrate (durée 45 min) Le dernier album, Tres Golpes en version concert à l’énergie rock. Nazaret Reyes et Pepe Torres (durée 1h) Les deux artistes de la balle issus de figures de légendes de la scène gitane chavirent à leur tour. 25 juin Jose Manuel Álvarez • Bailes Colaterales (durée 1h10) Bailes Colaterales convoque un univers de sensations universelles pour vivre les danses du présent.
Nederlands Dans Theater NDT 2 / Nadav Zelner / Johan Inger
Bedtime story / Out of Breath
La Villette 14-17 June 2023
"Bedtime story" Photo: rahi rezvaniLe NDT 2 conjugue l’excellence de son aîné le NDT et la découverte de chorégraphes plus avant-gardistes. Bedtime story Influencé par les cultures populaires, le chorégraphe israélien Nadav Zelner s’empare de la danse avec un sens aigu du design et de la théâtralité. Des musiques les plus inattendues marquent ses oeuvre esthétisées et provocantes. À la lisière de contrées fantastiques, Bedtime story s’immisce dans ce bref instant du réveil où le rêve se superpose encore au réel. "Out of Breath" de Johan Inger "La pièce traite de la présence persistante de la mort, de la façon dont nous avons tendance à oublier qu'elle fait partie de notre vie quotidienne, mais aussi de la façon dont cette anxiété est constamment dépassée et transcendée par la vibration et la passion de la vie". Johan Inger
GöteborgsOperans Danskompani / Damien Jalet/ Imre et Marne van Opstal
Kites / To Kingdom Come
La Villette 7-10 June 2023
Damien Jalet Kites Photo: Tilo StengelL’une des plus grandes compagnies de danse contemporaine s’allie à 3 chorégraphes d’exception : après Skid, Damien Jalet propose sa nouvelle création, Kites. Imre et Marne van Opstal explorent les limites du corps et de l’esprit avec To Kingdom Come. Kites, Damien Jalet Après Skid, donné à Chaillot en 2019 et créé en 2017 à Göteborg, spectacle sidérant où les dix-sept danseurs de la GöterborgsOperans Danskompani évoluaient sur une pente inclinée à 34°, Damien Jalet crée Kites pour la compagnie suédoise. Pour cette nouvelle pièce, le chorégraphe franco-belge reconduit quasiment la même équipe qui a assuré le succès de Skid, avec le plasticien new-yorkais Jim Hodges aux décors et le styliste Jean-Paul Lespagnard aux costumes. La musique est cette fois signée Mark Pritchard, un proche collaborateur de Thom Yorke. Signifiant « cerf-volant », Kites nous rappelle que la vie et la danse ne tiennent qu’à un fil délicat qu’une brise pourrait souffler. Mais son envol utilise et déjoue les forces contraires, tel l’espoir qui nous submerge et nous donne la force naturelle de résister. To Kingdom Come, Imre et Marne van Opstal (première en mars 2023) Imre et Marne van Opstal sont frère et sœur. Ensemble, ils ont dansé principalement pour le Nederlans Dans Theater 1 et 2, et pour la Batsheva Dance Company. Ils en ont tiré un style inimitable, qui allie à la fluidité du néoclassique des éléments théâtraux, une danse viscérale et brute qui puise à des questionnements existentiels. Leur travail parle de la condition humaine, des limites et des possibilités du corps et de l’esprit. Leur nouvelle création explore la manière dont les traumatismes influencent à la fois l’individu et son environnement. Projetant les formidables danseurs de la GöteborgsOperans Danskompani dans leur monde surréaliste aux confins du réel, les entraînant dans une gestuelle instinctive, aussi physique qu’émotionnelle, cette création confirme l’excellence de la compagnie suédoise. AGNÈS IZRINE
Peeping Tom
Compagnie invitée Palais Garnier - du 07 au 11 juin 2023
Fondée en 2000 par Gabriela Carrizo et Franck Chartier, Peeping Tom est une compagnie de danse‑théâtre belge qui met en scène ses acteurs‑danseurs au sein d’univers fantastiques où se mêlent langage chorégraphique extrême, technique virtuose et jeu dramatique intense. Dans des décors hyperréalistes qui évoquent un plateau de cinéma, Triptych réunit trois pièces qui entraînent les spectateurs dans un imaginaire labyrinthique surprenant. Au sein d’un salon dont les portes ne s’ouvrent pas, d’une cabine de bateau mystérieuse et d’un restaurant qui prend l’eau, les personnages de cette trilogie évoluent entre souvenirs réels et fantasmés, guidés par des forces naturelles qui les mènent vers un destin incertain. Par sa chorégraphie inventive, son ambiance inquiétante baignée d’effets sonores et son scénario qui explore les dimensions les plus crues de notre psyché, ce spectacle nous fait entrer dans la mémoire des personnages et fait de nous les voyeurs de leur drame intérieur.
BENJAMIN MILLEPIED INSTALLE À MEUDON Paris Dance project au HANGAR Y UN ESPACE DÉDIÉ À LA CHORÉGRAPHIE le samedi 3 juin de 18h à 23h
NUIT BLANCHE: EXALTATIONS AVEC BENJAMIN MILLEPIED Gratuit – réservation en ligne obligatoire
À l’occasion de la Nuit blanche, la compagnie Paris Dance Project, dirigée par Benjamin Millepied, présente un mouvement inaugural, le samedi 3 juin de 18h à 23h au Hangar Y, en coproduction avec la Philharmonie de Paris et en partenariat avec le Hangar Y et POUSH, et avec le soutien de Richard Mille et de la Ville. Sept danseurs solos accompagnés de musiciens réalisent des performances inédites qui mettra la danse et les arts à l’honneur.
Le Collectif Minuit 12 danse pour le climat
Mi-artistique, mi-activiste, le collectif Minuit 12 est composé de jeunes danseurs et danseuses militant pour la défense de l'environnement. En octobre dernier, le collectif a publié avec Camille Etienne une vidéo sur Instagram – qui compte aujourd'hui plus de 860 000 vues – pour alerter sur le méga-projet pétrolier de TotalEnergies en Ouganda – EACOP. Interview. Le nom Minuit 12 sonne comme un rappel que l'horloge tourne, que la deadline se rapproche et que le temps est compté. Les fondatrices du collectif sont convaincues que leur génération ne peut plus laisser passer un projet comme EACOP sans rien dire. Elles ont à peine 25 ans et s'appellent Jade Verda, Justine Sène et Pauline Lida. Cette dernière a accepté de nous parler de leur vision de la danse et de l'organisation de ce mouvement collectif joyeux. L'occasion de nous rappeler que, “à plusieurs, ça va aller.”
Qui se cache derrière le collectif Minuit 12 ?
Pauline Lida : Minuit 12 est un collectif de jeunes danseurs et danseuses dont la moyenne d’âge est 24 ans. Notre but, c’est de parler d’écologie à travers une approche sensible, tantôt poétique, tantôt activiste. Le corps et le mouvement sont nos outils principaux, autant dans des projets scéniques que musicaux ou vidéo. Plutôt que d’en faire un vecteur d’anxiété, nous avons décidé d’en faire une source de motivation Pauline Lida Nous sommes convaincu·es que c’est en se rassemblant qu’on peut faire bouger les choses. Nous avons tous des profils de danseurs différents, de la danse contemporaine au hip-hop en passant par le locking – type de danse funk rattaché à la mouvance hip-hop, ndlr –, par ce que pour toucher un public large et que chacun se sente représenté, il faut mobiliser différentes esthétiques. Ce qu’on aime, c’est travailler sur la diversité des corps. Si l’on veut que l’écologie se ressente dans les corps, ces corps qu’on habite tous, alors elle doit intégrer tous les corps en mouvements. Parmi les danseurs et danseuses qui nous rejoignent, il y a plusieurs profils. Certains aiment l’idée de participer à un projet de création, d’autres sont davantage sensibles au fait de militer pour l’environnement. D’ailleurs, dans notre public, c’est la même chose : certains viennent pour la danse, d’autres pour le message environnemental.
Ancien lavoir de la fin du 19ème siècle, Le Lavoir Moderne Parisien est devenu un théâtre en 1986 et reste à ce jour l’unique théâtre du quartier de la Goutte d’Or. Pendant plus de 30 ans, il a été un lieu de culture et de rencontres artistiques pluri-disciplinaires avec une orientation fortement marquée vers les jeunes auteurs. Ses murs ont accueilli de nombreux talents tels Joël Pommerat, Valère Novarina, Koffi Kwahulé, Hubert Koundé, Maïmouna Gueye, Mathieu Boogaerts, Abd Al Malik, Youssou N’Dour, Alain Mabanckou, Les têtes raides… Le Lavoir Moderne Parisien est un lieu dédié à la création contemporaine résolument ancré sur son quartier. Son pari est de faire confiance aux jeunes compagnies, de promouvoir et de produire des formes et des écritures nouvelles.
IDENTITÉ
COMPAGNIE KUMO
23 MAI > 24 MAI MARDI 23 ET MERCREDI 24 MAI à 21HÀ PARTIR DE 12 ANS DANSE 1H
Kumo vous présente leur spectacle, «Identité» composé de 4 danseurs.Une pièce mélangeant hip-hop, break et contemporain. Chaque être humain possède son identité, et nous sommes en quête de celle-ci tout au long de notre vie, peu importe la génération. De nombreuses choses nous influencent dont notre éducation, notre entourage, notre façon de penser, la technologie, les médias… Dans Identité vous découvrirez Kumo et leur identité mais aussi : l’identité à travers le virtuel, L’identité sexuelle : le rapport à l’autre et la tolérance, l’identité culturelle (la femme, le racisme…) mais aussi l’identité au sein de la société. «Identité» parle de sujets très importants, actuels et concerne toutes générations confondues. Ce spectacle est une bouffée d’émotions ! Mise en scène et écriture : Cie Kumo Chorégraphie : Jamson Styliste : Vincent Colbeaux Direction Visuelle : Corey Yvon et Jordan Nkam
DANS LA BOUCLE
CARRÉ BLANC CIE
23 MAI > 24 MAI MARDI 23 ET MERCREDI 24 MAI à 19HTOUT PUBLIC DANSE 55 MIN
Trio de danse contemporaine aux influences jazz et hip-hop, Dans la boucle est la première pièce signée de Zoé Boutoille, Yane Corfa et Bryan Montarou, sous l’accompagnement artistique de Michèle Dhallu. Elle questionne nos routines gestuelles, ces mouvement réglés dans le confort de nos foyers, que nous répétons, presque mécaniquement, sans plus y prêter attention. Le confort et avec lui la simplification de nos gestes nous auraient-ils éloignés des chemins de l’aventure, de la rencontre et de la poésie ? Et quand la mécanique déraille, n’est-ce pas l’occasion rêvée de faire un pas de côté, de repenser sa liberté et tenter de retrouver « le sel de la vie » que revendique Stefano Boni ? Ancré dans une esthétique vintage, Dans la boucle fait chavirer la vie de trois individus pour en faire ressortir émotions, situations cocasses et questionnements. Avec son écriture légère et sensible, Dans la boucle insuffle un vent frais de poésie et de folie venant éclairer notre vision du quotidien. A découvrir en famille, à partir de 6 ans. « En nous privant de toute expérience considérée comme désagréable ou négative, le confort nous enferme dans un cocon protecteur qui nous coupe du monde extérieur et de nous-mêmes, de tout ce qui fait le « sel de la vie » et contribue à nous rendre pleinement humains. » Homo Confort – Stefano Boni – 2022 Avec Zoé Boutoille, Yane Corfa et Bryan Montarou Complicité artistique Michèle Dhallu
COMPAGNIE LABORATOIRE ROBESPIERRE
25 MAI JEUDI 25 MAI 19H ET 21H TOUT PUBLIC DANSE 45 MIN
ZEN TO part d’un personnage qui n’a pas d’histoire mais qui par la force des choses va bien devoir s’en inventer une. Axel Swann Poulsen s’amuse avec ZEN TO à la création d’une pièce chorégraphique. Placer un personnage dans un cadre, dans un contexte, voilà ce qui a du sens pour Axel Swann Poulsen. Nous assistons en direct à ces questionnements et à ces doutes. Sans séduction mais à la recherche de sincérité, ZEN TO nous fait voyager dans la tête d’un chorégraphe qui arriverait sur un plateau avec ses vêtements de ville, avec un corps et une tête et une danseuse, Angela Mit comme partenaire. Sur scène, ils se mettent en scène, ils construisent l’espace et nous emmènent dans les viscères d’un.e danseur.se en représentation et tentent de nous faire partager ce qu’est être là, ce qu’est ce moment si particulier et éphémère. Pour aller au bout de l’expérience, Axel Swann Poulsen a composé la musique de ZEN TO. Axel Swann Poulsen, né en 1999, danseur, chorégraphe, photographe et musicien formé au CRR de Paris et au Conservatoire National supérieur de Lyon en danse contemporaine, il étudie en parallèle l’anthropologie à l’université. Sa recherche chorégraphique est indissociable des influences que constitue ces pratiques diverses, constituant un des caractères fort de sa recherche. ZEN TO est sa cinquième chorégraphie après Esquisses d’une perspective, Allumettes, 111… Unbuntu et les Phagocytes. Il a été interprète pour le collectif Lisilog qui oeuvre pour l’émergence des nouvelles formes de relations musique et danse ainsi que pour le collectif Drive-in. Son langage chorégraphique est marqué par sa rencontre avec Imre Thormann. « J’ai été formé en tant que danseur mais cela n’est pas suffisant… Je cherche à être dans le sincère. » Axel Swann Poulsen compose la musique de ses chorégraphies. Il présente actuellement une exposition de photographies argentiques qu’il tire lui-même au Théâtre Berthelot de Montreuil sur le processus de création d’une œuvre chorégraphique. Cette exposition est visible jusqu’au 6 mai. Axel Swann Poulsen nous brouille, créé des chemins parallèles, nous écarte de nos certitudes en nous proposant de nous fier à nos inspirations, à nos instincts en jouant avec les formations et les diplômes… Sa prochaine création est une pièce de théâtre. Chorégraphe : Axel Swann Poulsen Musique : Axel Swann Poulsen Lumière : Jean-Pierre Michel Avec : Axel Swann Poulsen et Angela Mit Production : Laboratoire Robespierre -THDT Claudia Poulsen Avec le soutien du Théâtre de L’échangeur – Cie Public chéri Coproduction : La tuilerie de Saint-Witz. Avec le soutien de la ville de Montreuil et du Théâtre Berthelot de Montreuil et de la Spédidam
COMPAGNIE LE G
26 MAI > 27 MAI VENDREDI 26 ET SAMEDI 27 MAI 19H TOUT PUBLIC DANSE 1H
Spectacle mêlant danse contemporaine et hip-hop, théâtre et surprise en hommage aux textes de Serge Gainsbourg pour les 30 ans de sa disparition. En 2020, Héléna Garric, danseuse et jeune chorégraphe, décide d’écrire un spectacle sur son idole de la chanson française, Serge Gainsbourg. Mêlant différents styles de danse avec comme support ses meilleurs tubes, parfois revisités, ceci n’est ni une comédie musicale, ni un spectacle de danse contemporaine abstrait mais plutôt une sorte de théâtre dansé. On met les mots de l’artiste en exergue tout en traversant sa vie de façon chronologique. La ligne conductrice est une gestuelle très musicale avec une interprétation sans caricature de Serge, ses proches, ses humeurs, ses inspirations. Serge Gainsbourg, charismatique, avant-gardiste, poète, timide et débridé à la fois, inspire bon nombre d’artistes. La volonté de mettre en valeur ses textes engagés, sans tabous, en passant par toutes ses époques, ses amours, ses hauts et ses bas, nous entraîne dans un voyage mouvementé, tumultueux, riche en couleurs et sombre à la fois…Comme Picasso et Miles Davis, Gainsbourg avait toujours le souci d’être dans le coup, changeant de style à chaque décennie. Dans ce spectacle, nous mettons à l’honneur 3 périodes musicales du compositeur: « Rive gauche », « Les Muses », « Gainsbarre ». Les corps parlent et se tendent vers un but commun, délivrer toute la sensibilité d’une époque révolue, celle où un génie vivait encore. Avec Nicolas Toussaint (Serge Gainsbourg), Roxane Errin (Juliette Gréco), Nicolas Retabi (Clyde), Justine Gérard (Jane Birkin) Maïwenn Bramoullé (Brigitte Bardot) et Timour Aydogan (Boris Vian)
COMPAGNIE DRIVE
26 MAI > 27 MAI VENDREDI 26 ET SAMEDI 27 MAI à 21H TOUT PUBLIC DANSE 50 MIN
VAN GOGH, un dernier été» est un spectacle retraçant des moments de sa vie et le reflet de l’amour qu’il portait à l’humanité. Vincent Van Gogh pouvait rester des heures à contempler la nature jusqu’à en déceler le mouvement, il disait : » les gens sont la racine de tout « , ces éléments ont été déterminant afin de s’approcher de l’artiste et de créer cette retranscription corporel. Danseurs : Simhamed Benhalima, Florent Gosserez, Éléonore Dugué, Lucie Dubois, Damiens Bourletsis Musiques : Alexandre Dai Castaing Peinture : Alain Mischel Création : lumière Bertrand Perez
Mette Ingvartsen
Skatepark
Chaillot Nomade à la Villette 9-14 mai 2023
Mette Ingvartsen SKATEPARK Photo: Bea Borgers
Des skateurs, des danseurs, une seule scène. Une réelle rencontre au-delà de l’âge entre des individus qui ne cessent de défier et de repousser les limites de leurs possibilités.
Mue par une conception extensive de la danse, la chorégraphe et performeuse Mette Ingvartsen explore un territoire hybride au contact direct d’autres domaines tels que les arts visuels et la technologie. Sous des formes très variées, ses projets se concentrent en particulier sur les rapports entre les corps et leur environnement. Ayant été frappée il y a quelques années par l’effervescence performative dans un skate park de Bruxelles, la ville où elle réside, Mette Ingvartsen a éprouvé le désir de la restituer sur scène. Ainsi a pris forme Skatepark, création à grande échelle qui mobilise une vingtaine d’interprètes, dont une moitié changeante, recrutée dans chaque ville de représentation. Conçue comme un milieu vivant, voire virevoltant, que partagent différents individus et petits groupes, la pièce déploie une multitude d’actions et de mouvements. En interférence étroite avec l’espace public qui l’inspire, elle transmet tout du long une extrême jubilation physique et donne à percevoir une communauté mouvementée dans tous ses éclats. JÉRÔME PROVENÇAL
Smaïl Kanouté
NEVER TWENTY ONE
Chaillot Théâtre National de la DanseSalle Firmin Gémier 10-13 mai 2023
Smaïl Kanouté NEVER TWENTY ONE Photo: Mark Maborough
Dans une atmosphère urbaine teintée de chamanisme, trois danseurs ressuscitent les mots-maux des victimes des armes à feu de New York, de Rio ou de Johannesburg en s’appuyant sur les danses krump, popping, baile funk, contemporaine et intuitive.
Artiste interdisciplinaire, à la créativité débordante, Smaïl Kanouté façonne un langage scénique qui conjugue intimement la danse et les arts visuels – comme une calligraphie en mouvement(s). Très ambitieuses et inventives sur le plan esthétique, ses pièces s’ancrent par ailleurs en profondeur dans le champ sociopolitique. Premier volet d’un triptyque annoncé sur la communauté noire, NEVER TWENTY ONE tend à rendre hommage aux jeunes qui meurent avant l’âge de 21 ans, victimes d’armes à feu, dans les quartiers dits sensibles de New York, de Rio de Janeiro ou de Johannesburg – le titre faisant écho au fameux hashtag #Never 21, généré par le mouvement Black Lives Matter. Construite sur la base de témoignages de proches des victimes, en partie retranscrits sur les corps des trois danseurs (dont Smaïl Kanouté lui-même), la pièce traverse divers univers expressifs – du krump à la danse contemporaine en passant par le popping ou le baile funk – pour évoquer ces destins tragiques avec une sensibilité à fleur de peau et faire advenir in fine une forme de résilience. JÉRÔME PROVENÇAL
Damien Jalet / Fouad Boussouf / Ballet du Grand Théâtre de Genève
THR(O)UGH + VÏALA FILATURE / Scène nationale Mulhouse 16-17 May 2023
through Photo: bettina stoess THR(O)UGH is inspired by a Japanese ritual in which men ride on huge tree trunks. These are evoked here by an imposing cylinder that the dancers dodge, cross and pass through with impressive virtuosity. In the second part, VÏA evokes the earth and its warm tones, the street and its asphalt, in dialog with the raw energy of Fouad Boussouf. THR(O)UGH de Damien Jalet Fascinated by rituals, states of danger, and gravity as a linking dimension in all these phenomena, Damien Jalet and New York visual artist Jim Hodges, have made a piece where a huge cylindrical object, like a tunnel or a passage between the natural and the supernatural, invites dancers to interact with it. This project was catalysed by Damien Jalet's personal experience as a witness and survivor of the 13 November 2015 attacks in Paris. To process the unerasable images of these atrocities and soothe a broken spirit, THR(O)UGH's tunnel brings the darkest memory of the choreographer's life into a different light. Christian Fennesz's music influences the physicality of the dancers in this chaos, between crash-test dummies and ghosts. Virtuoso, random, incandescent, always between control and derailment, their clothes (Jean-Paul Lespagnard) bear witness to the intense experiences of their collective life. THR(O)UGH bears the traces of the moment of unforeseen danger, that precise moment when time and place determine our future. VÏA de Fouad Boussouf Dancer, choreographer and dance educator, Fouad Boussouf was born in Morocco and arrived in France at the age of 7. Since January 2022, Boussouf has been the director of the Centre chorégraphique national du Havre. He brings with him the prominent Swiss artist Ugo Rondinone, a sculptor with a penchant for generous sizes, with a psychedelic palette and already a participant in a video-dance piece, Burn to shine, created in 2020. For VÏA, Boussouf and Rondinone have imagined a luminous stage with warm tones like asphalt under the sun, where the dance is brought back to its point of origin, the ground. This origin, for Fouad, is also the African earth, the street and the ways of hip-hop dance, the urban path that one hits, against which one bounces, not necessarily high, but strong. Until the trance, where the body, tired of leaving its trace, crashes, rounds and evaporates. VÏA is a presence at all times, where there are no wrong or right tracks to follow, instead, there is accuracy, even justice.
CNSMDP / Bagouet
Necesito, pièce pour Grenade
Chaillot Théâtre National de la DanseSalle Firmin Gémier 23-24 mai 2023
CNSMDP - Bagouet Photo: Laurent Philippe The young performers of the Ensemble chorégraphique bring to life the fine dance writing and imagination of the choreographer Dominique Bagouet, with a piece performed for the first time in its entirety in thirty years. Necesito, pièce pour Grenade, is a solar piece, suggesting an imaginary Spain, including the lapping of fountains in the patios, the sensuality of Arab-Andalusian songs and popular music. A group of slightly eccentric tourists, in shorts or summer dresses, stroll around in a hurry. They stretch voluptuously, sit or lie down. A pink marble floor inlaid with mosaics recalls the Alhambra. This work, the last by Dominique Bagouet, who died of AIDS just thirty years ago, expresses above all an amused taste for freedom and a sensitivity to the fragility of the things in life. Its rich gestures, which borrow from all styles of dance, are perfect for highlighting the expressiveness and subtlety of the young dancers of the Ensemble chorégraphique du Conservatoire de Paris. AGNÈS IZRINE
Batsheva Dance Company / Ohad Naharin
MOMO
La Villette / Grande Halle 24 May - 3 June 2023
Batsheva MOMO Photo: AscafOhad Naharin's next creation promises new emotions: a large stage, eighteen dancers. We’ll sign up, no questions asked. Each visit by the Batsheva Dance Company to Chaillot is an event. Each creation, a hope. Ohad Naharin, the troupe's resident choreographer and inventor of the Gaga technique, is more than ever a free spirit in contemporary dance. Beyond his influence on a whole generation of choreographers, from Sharon Eyal to Hofesh Shechter, Ohad Naharin has been able to unite performers from all over the world around an ideal of beauty and creativity. Some of his pieces, such as Decadance, Hora and Kamuyot, are now practically classics in a brilliant career. With its precise gestures, channelled energy and exacerbated musicality, Naharin's movement is in touch with its time. This season in Paris, the choreographer has announced a new creation for 18 dancers. It is an understatement to say that it is highly anticipated. PHILIPPE NOISETTE MOMO has two souls. One sends long roots to the depths of the earth – a soul that embodies archetypes and myths of hardened, raw masculinity, and the other is in a constant search for an individual and distinct DNA; one moves within its own autonomous and independent force field and the other is a constellation of elements that spin around the same nucleus – alternately drifting away and towards it, making room for necessary tenderness and catharsis. With a soundtrack comprised mostly of the album Landfall by the legendary Laurie Anderson and Kronos Quartet, one of the foremost contemporary classical music ensembles, a shared passion of deep sorrow and beauty unfolds on stage. Relinquishment becomes a dedicated search for a crack, and glitches in the movement code turn out to be free, playful, and emotive material. SHIRA VITALY
Jeune Ballet du CNSMD de Lyon
Body Scores
Chaillot Théâtre National de la DanseSalle Firmin Gémier 26-27 mai 2023
Bienvenue aux nouvelles générations : dans ce programme, les danseurs du Jeune Ballet explorent les territoires de chorégraphes émergents nourris par le métissage des pratiques, des communautés et des styles de danse. De l’énergie et du talent, le Jeune Ballet lyonnais en a à revendre. Cette troupe de danseurs-étudiants en fin de formation, placée sous la direction artistique de Kylie Walters, conjugue une solide formation en classique ou en contemporain et un appétit dévorant pour toutes les expériences. En témoigne ce riche programme qui ne confronte pas moins de quatre créations sur la notion de corps, thème de leur année d’études. Performatif et indissociable de la notion d’œuvre d’art pour Eszter Salamon, présent-absent entre puissance et fragilité chez Christian Ubl, intensément musical pour le chorégraphe et compositeur électro Rubén Julliard, ou transformé en véritable partition à la croisée des disciplines par DD Dorvillier : partout le corps exulte, et les interprètes s’en donnent à cœur joie. ISABELLE CALABRE
The Dante Project
Wayne McGregor Palais Garnier - du 03 au 31 mai 2023
Créé à Londres en octobre 2021, The Dante Project fait aujourd’hui son entrée au répertoire de l’Opéra national de Paris. Sur une partition orchestrale très colorée de Thomas Adès, le chorégraphe britannique Wayne McGregor propose un ballet en trois actes qui s’inspire des paysages tour à tour glaçants et solaires de La Divine Comédie. Écrit au XIVe siècle par Dante, ce poème fondateur de la langue italienne raconte un périple initiatique à travers l’Enfer, le Purgatoire et le Paradis. Donnant vie par la danse à cet imaginaire chrétien du Moyen Âge, dans lequel une jeune femme, Béatrice, incarne une promesse d’amour et d’espoir, McGregor reconstruit un arc narratif qui entraîne les spectateurs dans un cheminement continu, où les sons, les gestes et les lumières forment la matière d’une mystérieuse et changeante constellation.
Soirée exceptionnelle en l’honneur de Claude Bessy
Palais Garnier - le 19 avril 2023 à 19h30
Grande figure de la danse dans le monde entier, la danseuse Étoile Claude Bessy a été directrice de l’École de Danse de l’Opéra national de Paris de 1973 à 2004. Au cours de ces années, elle a renouvelé en profondeur l’enseignement, créé les Démonstrations, inauguré les spectacles annuels au Palais Garnier aussi bien que les représentations en tournée. À l’occasion de ses 90 ans, les élèves de l’École lui consacrent une soirée exceptionnelle, composée d'extraits de ballets et d'un film sur sa vie réalisé par Fabrice Herrault.
FUTUR PROCHE
La Villette - du 26 au 28 avril, 2023
Jan Martens / Opera Ballet Vlaanderen
NOS SOCIÉTÉS SONT-ELLES PRÉPARÉES AUX DÉFIS ACTUELS ? JAN MARTENS MET EN RÉSONANCE LE BESOIN DE REPENSER L’AVENIR, LE CLIMAT ET LA VIE AVEC NOS RACINES ARTISTIQUES. Invité à créer avec l’Opera Ballet Vlaanderen, le chorégraphe belge confirme son amour du clavecin contemporain, récemment affiché dans son solo Elisabeth Gets Her Way. Si l’instrument est historique, un répertoire moderne lui est dédié, ici interprété par Gośka Isphording, spécialisée dans les instruments anciens. Elle accompagne 15 danseurs et deux enfants incarnant l’avenir de nos pays, face aux craintes liées au changement climatique, aux pandémies ou à la guerre.
Any attempt will end in crushed bodies and shattered bones
La Villette 11 - 13 mai, 2023 - Jan Martens
MAISON D'EN FACE
CHATELET - du 3 au 13 avril, 2023 - Leo Walk
IL ÉTAIT UNE FOIS CASSE-NOISETTE
CHATELET - du 19 au 30 avril, 2023 - D'aprés le ballet-féérie de Piotr IIitch Tchaikovski
BALLET Pit Bobbi Jene Smith et Or Schraiber
Palais Garnier - du 17 au 30 mars 2023
Pit - Héloise Jocqueviel - Mickaêl Lafon - Photo: Yonathan Kellerman Bobbi Jene Smith et Or Schraiber présentent Pit, leur première création pour le Ballet de l’Opéra national de Paris.
BALLET Who Cares?
George Balanchine - Palais Garnier - from 06 February to 10 March 2023
Created in 1970 by the New York City Ballet, Who cares? is a suite of dances to songs by George and Ira Gershwin – including the “classic” that gives the piece its name and I Got Rhythm – against the backdrop of the Manhattan skyline. Who cares? combines an ensemble of dancers in various formations, followed by four soloists. All come together in a playful finale in which Balanchine wanted to show the ’musical genius and melodic beauty of Gershwin’s compositions through classical dance’. of Gershwin’s compositions through classical dance’. A tribute to the grandeur of Imperial Russia, Ballet Impérial was created in 1941 by the American Ballet Caravan to Tchaikovsky’s Second Piano Concerto. A work in which George Balanchine brilliantly celebrates the technical virtuosity of academic ballet in the style of Petipa – his “spiritual father” – and the great St Petersburg tradition.
BEHIND THE LIGHT
CHORÉGRAPHIE & DRAMATURGIE Cristiana Morganti Les Abbesses - 06 - 11 mars, 2023
Cristiana Morganti - Photo: Connie Pranter Cristiana Morganti se livre avec humour et autodérision, douceur et franc-parler. Et comme à son époque chez Pina, on s’attache à elle grâce à sa sincérité. Dans son troisième opus autobiographique, elle évoque des épreuves de la vie aussi épiques qu’authentiques, en gardant la tête haute et le cœur léger. Elle danse, se narre et se marre, généreuse et contagieuse, débordant d’envie de partager ses aventures. Un vrai antidote à toutes les crises, et la poursuite d’un lumineux parcours d’artiste !
DANCE LUCINDA CHILDS
Lucinda Childs / Philip Glass / Ballet de l'Opéra de Lyon MAC Créteil 16 - 18 mars, 2023
DANCE LUCINDA CHILDS - Sadler's Wells En plus de 40 ans, l’épure absolue de Dance n’a rien perdu de son éclat ni cessé d’alimenter l’univers de Lucinda Childs. Depuis sa création, la partition croisée pour corps, rythmes, temps, espace et images sait cacher la complexité de sa démarche – d’une rigueur toute mathématique – sous une simplicité apparente. Où les gestes se glissent dans la partition répétitive de Philip Glass avec une clarté extrême et le flux permanent des corps se reflète dans la captation de Dance par Sol LeWitt, réalisée en 1979 et projetée en fond de scène, pour que les danseurs en mouvement soient la seule scénographie de ce grand classique moderne.
LES AILES DU DESIR
Bruno Bouché - Ballet de l'Opéra National du Rhin CHATELET 29 Mars - 1er Avril
Les Ailes du Désir Photo: A. Poupeney Dans Les Ailes du désir, le réalisateur allemand Wim Wenders imagine qu’un ange quitte sa condition, sa pure et immatérielle éternité, et décide de s’incarner pour l’amour d’une femme... S’inspirant de ce chef-d’œuvre du septième art, Les Ailes du désir de Bruno Bouché sont une invitation à explorer par la musique et le geste dansé ce mystère absolu de l’incarnation.
aSH - Aurélien Bory / Shantala Shivalingappa
Horaires: 15:00 / 20:00
Cie111 - aSH Aurelien Bory - Photo: Aglae Bory
Aterballetto / Angelin Preljocaj / Rachid Ouramdane - Over Danse
REPRÉSENTATIONS : Mer 15 fév — 20h30 Jeu 16 fév — 19h30 Ven 17 fév — 20h30 Sam 18 fév — 17h00 Mar 21 fév — 20h30 Mer 22 fév — 20h30 Jeu 23 fév — 19h30
Un jour nouveau - Rachid Ouramdane - Photo: Patrick Cockpit
Ayelen Parolin / RUDA SIMPLE
REPRÉSENTATIONS : Mer 22 mars — 20h30 Jeu 23 mars — 19h30 Ven 24 mars — 20h30 Sam 25 mars — 17h00
Ayelen Parolin - SIMPLE - Photo: François Declercq
Ballet British Columbia Bedroom Folk / The Statement / GARDEN
Horaires Mer 01 fév — 20h00 Jeu 02 fév — 20h00 Ven 03 fév — 20h00
Ballet B.C. - The Statement - Photo: Michael Slobodian
Gisèle Vienne - This is how you will disappear
Horaires Ven 06 jan — 20h30 Sam 07 jan — 20h30 Dim 08 jan — 15h30 Mar 10 jan — 19h30 Mer 11 jan — 20h30 Jeu 12 jan — 20h30 Ven 13 jan — 20h30 Sam 14 jan — 15h30 Sam 14 jan — 20h30 Dim 15 jan — 15h30
Rachid Ouramdane Variation(s)
Mar 10 jan — 20h30 Mer 11 jan — 20h30 Jeu 12 jan — 19h30 Ven 13 jan — 22h00 Sam 14 jan — 19h30
Lumen - Jasmine Morand
Horaires 20:00
Sylvain Huc - Wonderland
Mar 17 jan — 10h30 Mar 17 jan — 14h30 Mer 18 jan — 14h30 Jeu 19 jan — 10h30 Jeu 19 jan — 14h30 Ven 20 jan — 10h30 Ven 20 jan — 19h00 Sam 21 jan — 11h00
Mehdi Kerkouche / CCN de Créteil et du Val-de-Marne PORTRAIT
Mer 18 jan — 20h30 Jeu 19 jan — 19h30 Ven 20 jan — 20h30 Sam 21 jan — 17h00
Sacrificing while lost in salted earth - Hooman Sharifi
Horaires 20:30
Zaman sans toi / Yaïr Barelli
Horaires 18:00 / 19:00
Et si tu danses / Marion Lévy
Horaires 10:00 / 11:00 / 14:30 / 15:00 / 18:30
Dorothée Munyaneza Mailles
Mer 25 jan — 20h30 Jeu 26 jan — 19h30 Ven 27 jan — 20h30 Sam 28 jan — 17h00
Past Paris Events in 2022:
Chaillot Théâtre national de la danse Salle Jean Vilar 6-9 oct 2022
Tous les espaces de Chaillot 27 oct - 4 nov 2022
CHORÉGRAPHIE Benjamin Millepied LIEU Théâtre du Châtelet DATES 13 - 16 oct. 2022
Angelin Preljocaj / Thomas Bangalter LIEU Théâtre du Châtelet DATES 22 oct.05 nov. 2022
Past Events in September, 2022:
Compagnie XY en collaboration avec Rachid Ouramdane Möbius 7-18 sep 2022
1930 Sept. 2022 Le Sacre du printemps / common ground[s] Pina Bausch / Germaine Acogny / Malou Airaudo Horaires Lieux 19:00 / 20:00 La Villette
Sharon Eyal Chapter 3: The Brutal Journey of the Heart 22 sep - 1 oct 20
CHORÉGRAPHIE & DANSE Jan Martens
Le portrait dansé d’une grande musicienne. Rencontre inattendue et touchante entre un danseur-chorégraphe et le clavecin contemporain. Jan Martens n’est jamais là où on l’attend. Incarnant à lui seul la remarquable ouverture d’esprit du paysage artistique flamand, il nous fait ici la proposition insolite d’un solo en hommage à Elisabeth Chojnacka, virtuose contemporaine du clavecin. Pendant un demi-siècle, jusqu’à son décès en 2017, elle fut l’égérie des cordes pincées au sautereau, inspirant les plus grands compositeurs contemporains, de Ligeti à Xenakis et autres Górecki, à créer sur mesure pour son talent démesuré. Comme Jan Martens, Elisabeth Chojnacka s’est produite à plusieurs reprises au Théâtre de la Ville, en récital ou dans les créations de Lucinda Childs, endroit naturellement incontournable pour ce solo. Où Jan Martens danse en écho à la musicienne et son approche percussive du clavecin, sur des rythmes complexes et imprévisibles, non sans donner la parole à ceux qui l’ont connue et accompagnée. Un hommage sincère et émouvant.
La Sydney Dance Company, forte de dix-sept danseurs de très haut niveau, est la plus grande compagnie contemporaine d’Australie, dirigée depuis douze ans par Rafael Bonachela. ab [intra] en latin signifie « de l’intérieur ». Pour Rafael Bonachela, le chorégraphe directeur artistique de la Sydney Dance Company, la locution désigne avant tout le travail des danseurs qui consiste à projeter à l’extérieur, pour un public, ce qu’il ressent de l’intérieur. D’ailleurs, le spectacle semble commencer dans un studio avant d’exploser en duos, trios et ensembles d’une force peu commune. Les dix-sept danseurs mettent en valeur une gestuelle athlétique et charnelle, d’une précision redoutable. Fluidité et vélocité sont les maîtres mots de ce ballet dont le phrasé s’appuie sur de complexes entrelacs. La musique très lyrique de Nick Wales émaillée par les accents d’un violoncelle issus d’une composition de Peteris Vask, fait vibrer les corps comme autant de cordes sensibles dans cette chorégraphie toute en énergie, en sensations, en virtuosité expressive. AGNÈS IZRINE
SALLE/LIEU Salle Jean Vilar DURÉE 1h10 REPRÉSENTATIONS Mer 23 mars — 20h30 Jeu 24 mars — 19h30 Ven 25 mars — 20h30 Sam 26 mars — 20h30 Dim 27 mars — 15h30 Mar 29 mars — 20h30 Mer 30 mars — 20h30 Jeu 31 mars — 19h30 Ven 01 avr — 20h30
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